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L'épopée napoléonienne (1799 - 1815)

 

CHAPITRE QUATRIEME : La chute de l’Empire français (1812 à 1814)

 

I : La sixième coalition, la campagne de Russie (1812)

           

            1° Le déclenchement de la sixième coalition (1812) – Napoléon Bonaparte et le tsar Alexandre I° avaient signé une série d’accords au cours des mois précédents. Ainsi, le traité de Tilsit (juillet 1807.), faisait adhérer la Russie au blocus continental ; la convention d’Erfur (octobre 1808.) confirma l’alliance franco-russe.

Napoléon, Alexandre I° de Russie et Frédéric Guillaume III de Prusse lors de la signature du traité de Tilsit, vers 1807-1815, Deutsches historisches museum, Berlin.

 

Toutefois, Alexandre I° n’appréciait guère la résurrection de la Pologne, qui était revenue à la vie sous la forme du grand duché de Varsovie, en utilisant les territoires perdus par la Prusse (lors de la quatrième coalition.) et par l’Autriche (lors de la cinquième coalition.) ; ni l’annexion du duché d’Oldenbourg à la France.

Alexandre I°, Empereur de Russie, par François GERARD, 1814, musée du château de Malmaison, Rueil-Malmaison.

 

Par ailleurs, la Russie souffrait du blocus continental, destiné à ruiner l’économie anglaise (rappelons que les Anglais vivaient principalement de l’exportation de laine depuis le Moyen âge.). Ce système, s’il favorisait l’économie française (augmentation des exportations en Europe.), pénalisait plus les alliés de la France que l’Angleterre. En effet, les pays soumis au blocus furent contraints d’importer à prix d’or les marchandises françaises ; les Anglais, quant à eux, connurent certes une baisse de leurs revenus, mais parvinrent à éviter une crise économique en intensifiant leur commerce avec les Etats Unis, le Canada et l’Empire ottoman.

 

Autre signe apparent de mécontentement, Alexandre I° n’était pas venu au mariage de Napoléon et Marie Louise (cette dernière était la fille de François I°, Empereur d’Autriche.), qui se déroula en mars 1810.

L'Impératrice Marie Louise, par Marie Guillemine BENOIST, vers 1812, château de Fontainebleau, Fontainebleau.

 

A noter que le maréchal André Masséna fut vaincu par les troupes anglaises d’Arthur Wellesley, futur duc de Wellington. Cet échec fit alors perdre le Portugal à la France, ce que le tsar considéra comme un geste de faiblesse de la part des Français (mars 1811.).

André Masséna, par WASCHMUTH, château de Versailles, Versailles.

Alexandre I° décida alors de lever le blocus continental, s’attirant les foudres de l’Empereur des Français. Napoléon, considérant que la guerre était inévitable, décida alors de lancer la campagne de Russie.

 

            2° La marche vers la Russie (1812) – Au printemps 1812, émissaire français et russes mirent en place des pourparlers, Napoléon souhaitant éviter une guerre avec la Russie. En effet, l’Empereur des Français attendait le résultat de négociations avec l’Angleterre ; en outre, il avait envoyé 230 000 hommes en Espagne afin d’affermir le trône de Joseph.

Joseph Bonaparte, roi d'Espagne.

 

Avant de partir en Russie, Napoléon fit enfermer le pape Pie VII à Fontainebleau, afin d’éviter qu’il ne soit libéré par les Autrichiens. Finalement, l’Empereur des Français, à la tête de 750 000 hommes[1] (soit la plus grosse armée jamais réunie à cette époque.), traversa le Niémen le 25 juin 1812.

Le pape Pie VII, début du XIX° siècle, château de Fontainebleau, Fontainebleau.

 

Napoléon, à la tête de 200 000 hommes (ce dernier était accompagné des maréchaux Louis Nicolas Davout, Michel Ney et Joachim Murat.), avait comme objectif de détruire le gros de l’armée russe ; Le maréchal Etienne Jacques Joseph Mac Donald[2], à la tête de 30 000 hommes (dont le contingent prussien.), devait prendre Riga et marcher vers Saint Petersburg (qui était alors la capitale de la Russie.) ; Eugène de Beauharnais (il s’agissait du fils adoptif de Napoléon.), à la tête de 75 000 hommes, devait maintenir le contact avec les unités situées à l’arrière, et le cas échéant protéger les lignes de communication en cas d’attaque de la seconde armée russe ; Jérôme Bonaparte (frère cadet de Napoléon.), à la tête de 55 000 hommes (en majorité Polonais et Westphaliens.), devait s’installer le long du Niémen, et si possible attaquer la seconde armée russe ; le feld-maréchal[3] autrichien Charles Philippe de Schwarzenberg, à la tête de l’armée autrichienne, était chargé de défendre la Pologne en cas d’attaque ennemie ; le général Jean Louis Ebenezel Reynier, à la tête de 20 000 Saxons, était chargé d’assurer les communications entre Jérôme Bonaparte et Schwarzenberg.

De gauche à droite : Louis Nicolas Davout, maréchal de France, par ALLART, 1834, musée des Invalides, Paris ; le prince Eugène de Beauharnais, anonyme, début du XIX° siècle, musée des Invalides, Paris ; Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie, début du XIX° siècle, château de Fontainebleau, Fontainebleau.

 

Pénétrant en Pologne russe, les Français progressèrent rapidement, prenant Wilna, ancienne capitale de la Lituanie. Napoléon ne rencontra guère de résistances, l’armée russe préférant reculer plutôt que d’affronter l’imposante armée française. Lors de leur retraite, les soldats du tsar appliquèrent néanmoins la stratégie de la terre brûlée, consistant à tout détruire sur leur passage, afin que les Français ne puissent s’approvisionner sur le terrain conquis.

A noter toutefois qu’avant même l’arrivée de l’hiver, la Grande armée commença à subir des pertes, frappée par la dysenterie et le mauvais ravitaillement.

Grenadier à pied de la garde impériale, musée de l'Infanterie, Montpellier.

 

            3° La bataille de Smolensk (août 1812) – Fin juillet 1812, alors que le tsar Alexandre I° se trouvait à Moscou, Napoléon s’empara de Vitebsk (ce dernier y resta jusqu’au 15 août, attendant en vain que les Russes l’attaquent.).

Michel Barclay de Tolly[4], commandant de l’armée russe, décida au contraire de s’enfermer dans Smolensk, une cité massivement fortifiée. Barclay de Tolly, refusant l’affrontement, fut alors démis de ces fonctions et remplacé par Mikhaïl Koutouzov, qui reprit à son compte la stratégie de son prédécesseur.

Les maréchaux russes Michel Barclay de Tolly (à gauche.), et Mikhaïl Koutouzov (à droite.).

 

Napoléon, tentant de contraindre l’ennemi à sortir de la cité, lança une offensive contre les faubourgs de Smolensk. Les Français ne rencontrèrent toutefois pas de résistance, mais échouèrent à escalader les murs de la cité.

Installant leur artillerie sur un plateau se trouvant non loin de là, les soldats de la Grande armée bombardèrent Smolensk. Les Russes furent alors contraints de se retirer le 18 août 1812. Ces derniers déploraient toutefois d’importantes pertes (5 000 tués, 2 000 prisonniers, 8 000 blessés.), contrairement aux Français qui n’avaient perdu que 700 hommes (tués au combat.).

A noter que les Russes avaient incendié la cité avant de partir ; cette dernière étant détruite, Napoléon ne put s’y approvisionner.

 

            4° La bataille de la Moskova (septembre 1812) – Le général Koutouzov, à la tête de 120 000 hommes, décida d’attendre les troupes françaises à environ cent kilomètres de Moscou, s’installant dans une position fortifiée.  

 

Napoléon, arrivant peu après à la tête de 130 000 hommes, décida d’opter pour un assaut frontal, afin de repousser et détruire l’armée ennemie.

La bataille de la Moskova, par J. LE BLANT, musée de l'Infanterie, Montpellier.

Dans un premier temps, l’offensive française, dirigée par le maréchal Murat, fut victorieuse.

Toutefois, Koutouzov fit charger sa réserve au cours de l’après midi, décimant les rangs de la Grande armée.

A la nuit tombée, les Russes décidèrent de se replier vers Moscou, laissant Napoléon maître du champ de bataille. Côté français, la bataille de la Moskova fut une victoire, bien qu’ayant perdu 30 000 hommes (tués ou blessés.). Les Russes, quant à eux, ne considérèrent pas cet affrontement comme un échec, malgré la perte de 45 000 soldats (tués ou blessés.), bien au contraire. Ainsi, ces derniers considérèrent que la bataille de Borodino[5] fut une victoire, ayant réussi à tenir tête à la Grande armée.

 

La bataille de la Moskova fut toutefois un des affrontements les plus sanglants auxquels se livra Napoléon, à l’instar de la bataille d’Eylau (février 1807.), où les Français avaient perdu près de 36 000 hommes face aux Russes.

 

            5° Napoléon entre dans Moscou (septembre 1812) – Suite à la bataille de la Moskova, le général Koutouzov avait décidé d’abandonner Moscou, afin de réunir une nouvelle armée.

Napoléon pénétra ainsi dans l’ancienne capitale russe le 14 septembre 1812, trouvant une ville abandonnée et vidée de ses provisions (rappelons que la capitale de la Russie était Saint Petersburg depuis le début du XVIII° siècle.).

Le soir même, plusieurs incendies se déclarèrent, vraisemblablement allumés par des espions russes. La ville, essentiellement bâtie en bois à l’époque, brûla presque intégralement, et les feux ne furent éteints qu’à partir du 20 septembre.

Le grand incendie de Moscou, 1812, par Christian OLDENDORP, vers 1813-1817, Deutsches historisches museum, Berlin.

 

Ayant pris Moscou, Napoléon pensait qu’Alexandre I° serait disposé à négocier, comme cela était le cas au XVIII° siècle lorsque le vainqueur s’emparait de la capitale ennemie. Toutefois, le tsar envoya des réponses évasives à l’Empereur des Français, ce qui contribua à faire espérer Napoléon inutilement.

En effet, l’objectif du souverain russe était de gagner du temps, ce dernier étant convaincu que les Français ne survivraient pas aux grands froids de l’hiver.

 

            6° La retraite de Russie (octobre 1812) – Le 19 octobre 1812, Napoléon décida finalement d’évacuer une Moscou en cendres, après avoir attendu inutilement la capitulation russe.

Episode de la campagne de Russie, par Nicolas-Toussaint CHARLET, 1836, musée des beaux-arts de Lyon, Lyon.

 

Après avoir utilisé la politique de la terre brûlée, les Russes employèrent une stratégie de guérilla, visant à harceler les Français et à éliminer les unités isolées ou affaiblies.

Les lignes d’approvisionnement, déjà discontinues à l’aller, furent coupées par l’ennemi lors du retour. Les chevaux furent les premiers à pâtir de ces problèmes, décédant faute de fourrage, où bien étant mangés par les soldats. Toutefois, la disparition des chevaux rendit impossible le transport de l’artillerie et du fourniment, qui furent laissés en Russie.

Par ailleurs, le froid et les maladies causèrent des ravages dans les rangs français.

 

Le 24 octobre, les Français combattirent les Russes lors de la bataille de Kalouga, mais l’affrontement fut un échec. Napoléon, constatant que la route vers les provinces fertiles était coupée par l’ennemi, fut alors contraint de choisir un autre chemin…

 

Début novembre, les Français atteignirent Smolensk, alors que le thermomètre indiquait 20 degrés en dessous de zéro. Arrivé à Archa, Napoléon fit distribuer vivres et munitions à ses hommes, les enjoignant à respecter l’ordre et la discipline (en effet, de nombreux soldats avaient déserté en raison des privations.).

 

a) La bataille de la Bérézina (novembre 1812) : Napoléon, à la tête d’environ 50 000 hommes, se trouva le 25 novembre face à la rivière Bérézina, qu’il devait traverser afin de poursuivre la retraite de Russie.

Toutefois, l’Empereur des Français apprit que les Russes avaient pris les ponts, coupant la retraite de la Grande armée.

 

Cependant, les Français trouvèrent un passage  gué quelques jours plus tard. Ce dernier ce trouvait près du village de Stoudienka, à une dizaine de kilomètres en amont de la position ennemie.

Pendant trois jours, les sapeurs[6] des bataillons du Génie[7] tentèrent tant bien que mal d’ériger deux ponts, en travaillant nuit et jour dans l’eau glacée.

 

Napoléon fit alors traverser la Grande armée, alors que les hommes du maréchal Claude Victor Perrin surveillaient les arrières des Français, repoussant les Russes de Stoudienka.

La traversée de la Bérézina, par Paul Lehugeur, XIX° siècle.

Napoléon, après avoir fait traverser le gros de ses troupes de l’autre côté du fleuve, annonça alors aux soldats restés de l’autre côté du fleuve son intention de détruire les deux ponts au petit matin.

Toutefois, de nombreux soldats refusèrent de traverser, préférant attendre le lendemain matin. Lorsque le jour se leva, le 29 novembre 1812, Napoléon décida alors d’incendier les ponts, et plus d’un millier de retardataires, paniqués, se jetèrent dans les flammes ou furent contraints de traverser la rivière à la nage.

La traversée de la Bérézina.

 

Contrairement à ce que l’on pourrait penser aujourd’hui, la bataille de la Bérézina ne fut pas une défaite française à proprement parler. En effet, si Napoléon perdit environ 20 000 hommes (10 000 prisonniers et 10 000 tués.), les Russes ne parvinrent pas à couper la retraite des soldats de la Grande armée (à noter qu’ils eurent autant de pertes que les Français.).

En France, cet affrontement fut considéré comme le symbole de la terrible retraite de Russie, ou comme l’évènement ayant provoqué la chute de Napoléon (le mot ‘Bérézina’, passé dans le langage courant, désigne encore aujourd’hui une totale déconvenue.).

 

En réalité, le pire ne fut pas la bataille de la bérézina mais la journée qui suivit. En effet, les derniers 30 000 soldats de la Grande armée souffrirent du terrible froid qui s’abattit sur eux. L’acier des armes étant collant, les soldats décidèrent de jeter leurs fusils ; les canons, complètement gelés, éclatèrent à cause du froid ; les défunts, quant à eux, étaient impitoyablement dépouillés de leurs habits.

 

b) La fin de la campagne de Russie, le bilan (décembre 1812) : arrivant à Smorgony le 5 décembre 1812, Napoléon y apprit la conspiration du général Malet, qui avait tenté de prendre le pouvoir à Paris.

 

L’Empereur des Français décida alors de rentrer précipitamment dans la capitale, confiant les restes de la Grande armée au maréchal Murat. Ce dernier, arrivé à Vilna à la mi-décembre, laissa ses hommes abandonner les derniers canons de l’armée, les Français craignant d’être attaqués par les Russes.

Arrivant à Kovno le 12 décembre 1812, Murat, roi de Naples depuis août 1808, partit pour l’Italie dans la soirée. Toutefois, avant de quitter la Russie, il confia les restes de la Grande armée à Eugène de Beauharnais.

Le maréchal Ney défendant Kovno, par Denis Auguste Marie RAFFET, début du XIX° siècle, musée du Louvre, Paris.

 

Le fils adoptif de Napoléon franchit finalement le Niémen en fin d’année 1812, à la tête d’une dizaine de milliers d’hommes. Sur les 750 000 hommes engagés au cours du combat, seuls 100 000 survécurent[8].

 

De nombreux pays d’Europe, soumis de gré ou de force à la France (Hollande, Espagne, Autriche, Prusse, etc.), virent dans l’échec de la campagne de Russie le signe de la faillibilité  de l’armée française.

Ainsi, si la sixième coalition était à l’origine composée de la Russie et de l’Angleterre, de nombreux pays décidèrent alors d’en faire partie.

 

            7° La conspiration du général Malet (décembre 1812) – Claude François de Malet, membre d’une famille noble de Franche-Comté, avait rapidement fait part de son attachement à la Révolution française.

Le général Malet.

Combattant dans l’armée du Rhin, puis dans l’armée d’Italie, Malet s’opposa rapidement à Napoléon, votant contre le consulat à vie, puis contre l’Empire.

Ayant démissionné, Malet fut emprisonné une première fois en 1808, après avoir fait de la propagande républicaine en Italie. Libéré peu après, Malet conspira contre Napoléon en 1809, alors que ce dernier se trouvait en Espagne. Découverts, les conjurés furent alors arrêtés, et Malet fut emprisonné une seconde fois.

 

Dans la nuit du 22 au 23 octobre 1812, le général Malet s’échappa de la maison de santé dans laquelle il avait été interné. Ce dernier profita alors de la campagne de Russie pour mettre en place une seconde conspiration. Malet, faux senatus-consulte à la main, annonça que Napoléon était mort sous les murs de Moscou et qu’un nouveau gouvernement devait être mis en place.

Ce dernier, entraînant à sa suite une partie des officiers de Paris, parvint à prendre le contrôle de l’Hôtel de Ville et du ministère de la police, puis se dirigea vers la place Vendôme.

Toutefois, Malet fut reconnu par un membre de la police militaire et immédiatement arrêté. Les conjurés, emprisonnés et rapidement jugés, furent alors exécutés à la fin octobre 1812.

Napoléon, arriva en fin d’année à Paris, émit des reproches quant à l’exécution des conjurés, un certain nombre d’entre eux n’ayant pas même réalisé que les documents de Malet étaient des faux. Par ailleurs, il se scandalisa qu'à l'annonce de sa prétendue mort, personne n'avait pensé à son fils pour la succession. 

Napoléon, Marie Louise et le roi de Rome, début du XIX° siècle, château de Fontainebleau, Fontainebleau.

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[1] Les Français, au nombre de 450 000, étaient la majorité. L’on trouvait ensuite 100 000 Polonais et 100 000 Allemands (venus de Bavière, de Saxe, de Westphalie, etc.), 30 000 Autrichiens, 25 000 Italiens, 20 000 Prussiens, 10 000 Suisses, 5 000 Espagnols, quelques milliers de Croates, Portugais, Hollandais et Belges.

[2] Ce dernier était le fils d’un Ecossais réfugié en France, favorables à la cause jacobite. En 1688, le roi d’Angleterre Jacques II Stuart fut chassé du trône par son gendre, Guillaume III d’Orange-Nassau. Tous les descendants du souverain déchu n’eurent donc de cesse, depuis le XVII° siècle jusqu’à aujourd’hui, de se battre pour leur rétablissement sur le trône. A noter que les Ecossais étaient favorables aux jacobites, le roi Jacques II Stuart appartenant à une très ancienne famille d’origine écossaise. Hasard des alliances matrimoniales, l’actuel prétendant jacobite au trône d’Angleterre est Maximilien Emmanuel Louis Marie von Wittelsbach, prince de Bavière. 

[3] Le feld-maréchal (feldmarschall en allemand.) était l’équivalent du maréchal de France.

[4] La famille de Barclay de Tolly était originaire d’Ecosse, d’où ce nom à consonance anglo-saxonne.

[5] La bataille de Borodino est le nom que donnent les Russes à la bataille de la Moskova.

[6] Les sapeurs furent créés au cours du XVII° siècle, sous le règne de Louis XIV. A l’origine, leur nom indiquait qu’ils réalisaient des sapes, c'est-à-dire des tranchées réalisées en direction de la position ennemie. Les sapeurs furent intégrés au corps du Génie en 1793. A noter que cette appellation est exclusivement française, partout ailleurs, les sapeurs sont nommés pionniers.

[7] Le corps du Génie fut créé en 1793. Existant encore de nos jours, ses fonctions sont de combattre, construire et protéger.

[8] Napoléon avait échoué en Russie, un pays qui, s'appuyant sur le chiffre et les difficiles conditions climatiques, était parvenu à repousser le roi de Suède Charles XII en 1709, pourtant brillant tacticien ; comme il parvint à repousser les troupes allemandes lors de la seconde guerre mondiale.  

 
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