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Mythologie
 
 

 

 

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Histoire de la Grèce antique


CHAPITRE QUATRIÈME : L'époque hellénistique (IV° - I° siècles avant Jésus Christ)

 

IX : Lagides et Séleucides (III° - I° siècles avant Jésus Christ)

           

            1° Les trois premières guerres syriennes – Depuis maintenant des années, les Lagides souhaitaient s’emparer de la Syrie, qui appartenait alors aux Séleucides (Séleucos avait reçu cette région lors du partage qui avait suivi la bataille d’Ipsos, en 301 avant Jésus Christ.).

C’est à partir de cette époque que les Séleucides se rapprochèrent des Antigonides, afin de se protéger des Lagides. Cette union fut entérinée par des mariages : Séleucos épousa alors Stratonice, la fille de l’Antigonide Démétrios I°[1].

Cette alliance entre Séleucides et Antigonides ne fut pas démentie par la suite.

 

- Première guerre syrienne : en 280 avant Jésus Christ, Séleucos fut tué, et son fils Antiochos I° monta sur le trône.

Pièce de monnaie à l'effigie d'Antiochos I°.

Ptolémée II Philadelphe, tout comme son père Ptolémée (mort en 283 avant Jésus Christ.), souhaitait s’emparer de la Syrie.

Tête de Ptolémée II Philadelphe, vers 250 avant Jésus Christ, musée du Louvre, Paris.

Cependant, Antiochos ne l’entendait pas de cette oreille, et le conflit éclata en 278 avant notre ère.

En 275, le souverain Séleucide dut aussi affronter les Galates, des celtes s’étant rendus en Asie mineure à l’appel du roi de Bythinie (qui luttait lui aussi contre Antiochos.).

Au final, Antiochos ne parvint pas à s’opposer au souverain Lagide. En effet, en 272 avant Jésus Christ, la paix fut signée, et Ptolémée II s’empara de la Phénicie et de la Cilicie.

Le sort des armes ne fut guère plus favorable au Séleucide par la suite. Sous son règne, une multitude de royaumes indépendants émergèrent en Asie mineure : royaume de Bithynie, royaume de Pergame (en 263 avant Jésus Christ.), royaume de Cappadoce, etc.

En outre, comme Antiochos se concentrait trop sur l’Asie mineure, de nombreuses provinces de l’est de son Empire firent sécession (Bactriane, etc.).

Le roi mourut en 261 avant Jésus Christ, au cours d’un affrontement contre une de ses provinces révoltées. Son fils, Antiochos II Théos s’empara alors du pouvoir.

Pièce de monnaie à l'effigie d'Antiochos II Théos.

 

- La seconde guerre syrienne : ce nouveau conflit éclata en 260 avant Jésus Christ. Antiochos II se rapprocha alors de son allié, Antigone II, le roi de Macédoine.

Au cours de ces années de guerre contre Ptolémée II, les trois souverains connurent victoires et défaites. Mais, à l’issue du conflit, Antiochos II parvint au final à récupérer la Phénicie et la Cilicie (253 avant Jésus Christ.).

Cependant, le Séleucide fit la même erreur que son père. Se concentrant trop sur ses possessions en Asie mineure, il négligea le danger venant des provinces de l’est : en effet, en 259 avant Jésus Christ, les Parthes envahirent le sud de la mer Caspienne, puis créèrent la Parthie.

 

- La troisième guerre syrienne : en 246, la troisième guerre syrienne éclata. La raison de cette guerre est connue. En effet, Ptolémée III Évergète (il était monté sur le trône cette même année, à la mort de son père, Ptolémée II.) désirait venger la mort de sa sœur Bérénice.

Pièce de monnaie à l'effigie de Ptolémée III Évergète.

Cette dernière avait épousé Antiochos II, qui avait donc dû répudier sa première épouse, Laodice. Cependant, le Séleucide changea plus tard d’avis, répudiant Bérénice et rappelant Laodice. Cette dernière fit alors assassiner Antiochos II et Bérénice.

Séleucos II Callinicos ('le grand vainqueur'.) monta alors sur le trône de son père, et renoua son alliance avec les Antigonides.

Pièce de monnaie à l'effigie de Séleucos II Callinicos.

Cependant, cette union ne lui fut pas d’une grande aide. Au cours de la troisième guerre syrienne, Séleucos II se fit écraser par Ptolémée III, qui parvint même à remonter en Asie jusqu’aux bouches du Tigre.

En 241 avant Jésus Christ, les trois grands royaumes décidèrent de faire la paix. Ptolémée III, le grand vainqueur de cet affrontement, enleva à Séleucos II toute la Syrie, ainsi que toute la côte de l’Asie mineure ; et il enleva  aussi la Thrace à Antigone II.

Par la suite, le frère de Séleucos II, Antiochos Hiérax (‘l’épervier’.), se révolta contre son frère, et s’empara de l’Asie mineure. Quant aux régions de l’est de l’Empire, elles tombèrent les unes après les autres, soit faisant sécession, soit passant sous la domination des Parthes.

 

            2° Les Séleucides contre le royaume de Pergame – Antiochox Hiérax, alors à la tête des États d’Asie mineure qu’il avait pris à son frère Séleucos II, passa de nombreuses à lutter contre le royaume de Pergame.

Le Séleucide eut à combattre Attale I° Sôter (il avait remporté ce surnom qui signifie ‘sauveur’ suite à une campagne victorieuse contre les Galates.), qui était à l’époque le souverain de Pergame. Cependant, en 228 avant Jésus Christ, Antiochox fut vaincu par son adversaire, qui s’empara d’un bon nombre de ses États.

Lorsque le Séleucide mourut, en 226 avant Jésus Christ, ce fut son neveu, Séleucos III Sôter (il était monté sur le trône à la mort de son père Séleucos II en 225 avant Jésus Christ.), qui continua la lutte.

Pièce de monnaie à l'effigie de Séleucos III Sôter.

Mais le règne du Séleucide ne fut pas long : au cours d’une campagne menée contre Pergame, Séleucos III fut assassiné par deux de ses officiers. A sa mort, son frère Antiochos III Mégas (‘le Grand’.) prit le pouvoir.

 

            3° Le règne d’Antiochos III – Lorsque Antiochos III arriva au pouvoir, le royaume séleucide était dans un triste état : à l’est, beaucoup de régions avaient fait sécessions ou avaient été prises par les Parthes ; à l’ouest, Antiochox Hiérax s’était emparé des États de Séleucos II en Asie mineure (241), mais le royaume de Pergame s’en était emparés (228) ; enfin, l’Égypte lagide dominait totalement la partie orientale de la mer Méditerranée.

Tétradrachmes à l'effigie d'Antiochos III, vers 200 avant Jésus Christ, Altes museum, Berlin.

Désireux de rétablir la puissance Séleucide à son niveau initial, il commença par soumettre la Perse et la Médie, en 221 avant Jésus Christ.

 

- La quatrième guerre syrienne : cette même année, Antiochos III tenta de réprimer une révolte en Asie mineure, soutenue par Ptolémée IV Philopator (‘qui aime son père’.), fils de Ptolémée III, qui était monté sur le trône à la mort de ce dernier, en 222 avant Jésus Christ. Suite à son couronnement, le nouveau souverain, qui avait assassiné plusieurs membres de sa famille, épousa sa soeur Arsinoé III.

Buste de Ptolémée IV Philopator, III° siècle avant Jésus Christ, musée du Louvre, Paris (à gauche) ; Buste d'Arsinoé III, vers 210 avant Jésus Christ, Altes museum, Berlin.

Ainsi éclata la quatrième guerre syrienne. Antiochos III remporta quelques victoires au début du conflit (prise de Séleucie.), mais ce fut son adversaire qui remporta la guerre. En effet, en 217 avant Jésus Christ, Ptolémée IV vainquit son adversaire à la bataille de Raphia.

Par la suite, Antiochos dut abandonner une partie de ses possessions en Syrie.

 

- La reconquête des territoires de l’est : cependant, entre 216 et 214 avant Jésus Christ, Antiochos parvint à mater le mouvement de révolte en Asie mineure, et s’empara ainsi de toute la moitié est de cette région.

Une fois les problèmes réglés à l’ouest de son Empire, le Séleucide put s’en prendre à loisir aux territoires de l’est. Rassemblant une armée digne de l’époque d’Alexandre (peut être près de 100 000 hommes.), Antiochos III mena plusieurs campagnes, qui furent victorieuses.

En 210 et 205 avant Jésus Christ, le Séleucide s’empara de l’Arménie, de la Bactriane, et de la Parthie. Il progressa même jusqu’en Inde, où les souverains de la région, effrayés par une si grande armée, décidèrent de faire la paix.

Antiochos III, après s’être assuré de la soumission des États de son vaste royaume, lança une série d’excursions sur les côtes du golfe persique (204 avant Jésus Christ.).

 

- La cinquième guerre syrienne : en 204 avant Jésus Christ, Ptolémée IV mourut, et son fils Ptolémée V Épiphane (‘l’illustre’.), monta sur le trône.

Pièce de monnaie à l'effigie de Ptolémée V Épiphane.

Mais le nouveau souverain n’étant qu’un enfant de cinq ans, et ses ministres obtinrent la régence du jeune roi. C’est alors qu’Antiochos III décida de profiter de cet état de faiblesse, et attaqua l’Égypte.

Victorieux à la bataille de Panion, le Séleucide s’empara de la Palestine et de la Syrie. Puis, par la suite, Antiochos parvint aussi à prendre Éphèse (197 avant Jésus Christ.) ainsi que toute la côté hellespontique (195 avant Jésus Christ.). Le Séleucide approchant de l’Égypte, Rome insista pour que les deux royaumes fassent la paix.

En Égypte, cette cuisante défaite précipita un peu plus la dynastie lagide vers le déclin, les régents décidant de confier la régence au sénat de Rome. En outre, des troubles éclatèrent dans le pays, qui ne furent matés qu’en 186 avant Jésus Christ, avec l’aide de mercenaire grecs.

 

- Antiochos III contre Rome : cependant, suite à sa victoire sur l’Égypte, le Séleucide ne se rendit pas compte de la montée en puissance de Rome. En 195 avant Jésus Christ, les Romains avaient assis leur domination sur les cités grecques, après avoir battus les Illyriens (228 avant Jésus Christ[2]) et les Macédoniens (196 Avant Jésus Christ[3]).

Antiochos III, qui avait reçu Hannibal à sa cour, en 196 avant Jésus Christ, apparaissait donc comme suspect aux yeux des Romains.

En 192, le Séleucide décida de marcher sur la Grèce (le pays était alors divisé comme jamais, partagé entre les Romains, la Macédoine, la Ligue étolienne et la Ligue achéenne.), désirant rétablir son Empire à l’ouest, comme il l’avait fait dans les provinces de l’est. C’est ainsi que débuta la guerre de Grèce.

Cependant, les Romains arrêtèrent Antiochos III aux Thermopyles la même année, et le Séleucide dut rentrer en Asie. Peu après, en 189 avant Jésus Christ, il fut vaincu par Scipion l’asiatique[4] à la bataille de Magnésie du Sipyle.

Suite à cette bataille, Antiochos III dut signer la paix d’Apamée, en 188 avant Jésus Christ : le Séleucide renonçait à ses possessions en Asie mineure (que recevait le royaume de Pergame.) ; livra la quasi-totalité de sa flotte aux Romains ; et fut contraint de payer une indemnité de guerre de 12 000 talents.

La situation politique suite à la paix d'Apamée, en 189 avant Jésus Christ (vous pouvez faire un "clic droit" sur la carte afin de faire un zoom).

L’année d’après, en 187 avant Jésus Christ, Antiochos III fut tué par les habitants d’Elymaïs, tentant de s’emparer du trésor que conservait le temple de la cité. Ainsi s’éteignait le dernier grand souverain Séleucide (Antiochos III, au même titre que Séleucos I°, fut l’un des meilleurs rois que le pays connut.).

A sa mort, son fils Séleucos IV Philopater (‘qui aime son père’.) monta sur le trône.

 

            4° Le règne de Séleucos IV – Séleucos IV, lorsqu’il arriva sur le trône, trouvait un royaume qui, bien qu’amputé de l’Asie mineure en 187 avant Jésus Christ, avait affirmé sa domination sur de nombreuses autres régions (territoires du proche orient et de l’Asie.).

Pièce de monnaie à l'effigie de Séleucos IV Philopater.

Cependant, l’indemnité de 12 000 talents qu’il était dans l’obligation de payer à Rome fut un souci constant, tout au long de son règne (Séleucos IV sut même envoyer son fils Démétrios I° Sôter en otage à Rome.).

En 175 avant Jésus Christ, Séleucos IV eut la mauvaise idée d’envoyer un de ses ministres s’emparer du trésor du temple de Jérusalem. En effet, à son retour, ce dernier assassina le roi.

Démétrios I° étant alors trop jeune, ce fut Antiochos IV Epiphane (‘l’illustre’.), un autre fils d’Antiochos III, qui s’empara du pouvoir.

 

5° Le règne d’Antiochos IV et d’Antiochos V – Une des premières choses que fit Antiochos IV après être monté sur le trône fut de tuer l’assassin de son frère Séleucos IV.

Buste d'Antiochos IV Épiphane, vers 175 avant Jésus Christ, Altes museum, Berlin.

 

- La sixième guerre syrienne : par la suite, en 168 avant Jésus Christ, Antiochos IV décida de s’attaquer à l’Égypte. A cette époque, ce pays avait pour souverain Ptolémée VI Philométor (‘qui aime sa mère’.), qui était monté sur le trône en 181 avant Jésus Christ, à la mort de son père, Ptolémée V (ce dernier avait été empoisonné.).

Bague à l'effigie d'un souverain Lagide, peut être Ptolémée VI Philométor, musée du Louvre, Paris.

Le souverain étant encore un enfant, ce fut sa mère, Cléopâtre I°, qui exerça la régence.

C’est alors qu’Antiochos IV décida d’attaquer le royaume gouverné par sa soeur (Cléopâtre était effectivement une fille d’Antiochos III.), en 170 avant Jésus Christ. Cependant, cette dernière mourut peu après, laissant le champ libre au Séleucide. Ce dernier s’empara de l’Égypte et fit prisonnier le jeune Ptolémée VI (le peuple d’Alexandrie le remplaça alors par son frère, Ptolémée VIII Evergète II[5] (‘le bienfaiteur.’). Mais, en 168 avant Jésus Christ, Antiochos IV fut sommé par Rome de se retirer, ce qu’il fit (Ptolémée VI retrouva alors son trône.).

 

- La révolte des Macchabées : Antiochos IV, suite à la sixième guerre syrienne, se rendit compte de la puissance de Rome. Il décida d’unifier ses territoires en leur imposant une hellénisation forcée, seul moyen, selon Antiochos IV, de résister aux Romains.

Le principal obstacle à ce mouvement fut la religion juive. Le Séleucide, qui désirait voir se développer partout les cultes païens, s’empara du temple de Jérusalem (consacra l’édifice au culte de Zeus.), détruisit les murailles de la ville, prohiba la circoncision et traqua les opposants à sa politique.

Une fois que le Séleucide quitta la ville, la révolte des Macchabées se déclancha, en 168 avant Jésus Christ (Macchabée était le surnom donné au principal adversaire d’Antiochos IV, un juif nommé Juda. En effet, ce dernier avait fait graver sur son bouclier le mot makabi, formé par les premières lettres du verset biblique « Mi kamo ha ba elim hachem », ce qui signifie ‘qui est comme toi, entre les dieux, mon Seigneur’.).

Juda et ses hommes parvinrent à vaincre les troupes envoyées par Antiochos IV, qui décida alors de se rendre lui-même à Jérusalem. Cependant, il mourut suite à une chute de cheval, en 163 avant Jésus Christ.

Ce fut son fils, Antiochos V Eupater, qui monta alors sur le trône.

Pièce de monnaie à l'effigie d'Antiochos V Eupater.

Cette même année, il décida de faire la paix avec les juifs, leur accordant la liberté de culte. Mais, comme il ne leur accorda pas de liberté politique, ces derniers décidèrent de continuer à se battre.

Par la suite, en 162 avant Jésus Christ, Démétrios I° Sôter, fils de Séleucos IV, parvint à quitter Rome, où il était détenu en tant qu’otage (comme nous l’avons vu au point précèdent.). Il ne tarda pas à faire tuer son cousin Antiochos V et à prendre sa place sur le trône. Et la lutte contre les Macchabées ne tarda pas à reprendre…

Pièce de monnaie à l'effigie de Démétrios I° Soter.

 

            6° Troubles dynastiques en Égypte – Comme nous l’avons vu précédemment, Ptolémée VI avait été rétabli sur le trône en 168 avant Jésus Christ, grâce au soutien de Rome. Cependant, il devait gouverner conjointement avec son frère, Ptolémée VIII.

Buste de Ptolémée VIII Évergète II, Metropolitan museum of art, New York.

Mais les deux hommes ne s’entendaient pas. En 164 avant Jésus Christ, Ptolémée VI fut à nouveau chassé d’Égypte, et décida d’aller se réfugier à Rome. Le sénat décida alors de partager le royaume lagide entre les deux frères. En 163 avant Jésus Christ, Ptolémée VI retrouva le trône d’Égypte, et Ptolémée VIII reçut la Cyrénaïque.

En 154 avant Jésus Christ, Ptolémée VIII tenta, avec l’aide des Romains, de s’emparer de Chypre, qui appartenait à son frère. Ptolémée VI fut cependant vainqueur, et, magnanime, se contenta de renvoyer Ptolémée VIII en Cyrénaïque.  

 

            7° Troubles dynastiques en Syrie – Depuis qu’il s’était emparé du pouvoir, Démétrios I° Sôter n’avait eu de cesse de lutter contre les Macchabées, sans parvenir à les vaincre (les Séleucides avaient beaucoup perdu de leur puissance, ne parvenant plus à mater la moindre insurrection locale, alors que 50 ans plus tôt, Antiochos III guerroyait sur les rives de l’Indus, à la tête d’une armée de 100 000 hommes.).

Démétrios fut alors tué, en 150 avant Jésus Christ. Son assassin, un usurpateur nommé Alexandre I° Balas, monta alors sur le trône.

Alexandre I° Balas, vers 150 avant Jésus Christ, musée du Louvre, Paris.

Ce dernier était un Grec, soutenu par Ptolémée VI, qui se faisait passer pour un fils d’Antiochos IV. Le Lagide, pour renforcer cette alliance, lui offrit sa fille Cléopâtre Théa en mariage.

Mais, peu de temps après, Ptolémée se ravisa et décida de soutenir Démétrios II Nicator (‘le vainqueur’.), fils de Démétrios I° Sôter (ce dernier épousa lui aussi Cléopâtre Théa.).

Pièce de monnaie à l'effigie de Démétrios II Nicator.

Le Séleucide se réfugia en Égypte, et avec son beau père, ils élaborèrent des plans contre Alexandre I°. En 145 avant Jésus Christ, ils partirent à l’assaut de la Syrie, et finalement livrèrent bataille contre Alexandre I° Balas. Ce dernier fut alors vaincu et tué. Le trône échut alors à son fils, Antiochos VI Dionysos.

Tête d'Antiochos VI Dionysos, vers 140 avant Jésus Christ, musée du Louvre, Paris.

Cependant, Ptolémée VI avait été mortellement blessé au cours de l’affrontement, et mourut peu de temps après. Son fils, Ptolémée VII Eupator (‘né d’un père illustre’.), monta alors sur le trône. C’est ainsi que sa mère décida de négocier avec Ptolémée VIII Ervergète II, qui s’empara du pouvoir (il fit alors tuer Ptolémée VII, qui était un rival gênant.).

Démétrios II, qui n’avait toujours pas réussi à reprendre le trône, continua à lutter contre le fils de l’usurpateur, Antiochos VI. Ce dernier était manipulé par son général, un dénommé Tryphon, qui finit par tuer le jeune homme afin de s’emparer de la couronne.

Pièce de monnaie à l'effigie de Tryphon.

En 142 avant Jésus Christ, Démétrios II parvint à tuer Tryphon, et monta sur le trône.

Mais les troubles dynastiques ne prirent pas fin pour autant. En 141 avant Jésus Christ, alors que Démétrios II était en conflit avec les Parthes, ces derniers parvinrent à le faire prisonnier. Le roi des Parthes, Mithridate I°, accueillit convenablement Démétrios II, et ce dernier épousa alors Rodogune, la fille de son adversaire.

Cette captivité mit un peu plus à mal le royaume séleucide. En effet, Mithridate s’était emparé, au cours de ces 30 dernières années, de la Médie,  de la Perse et de la Babylonie, privant ainsi les Séleucides de leurs plus riches provinces.

En outre, lorsque Cléopâtre Théa apprit que son mari Démétrios II avait épousé une autre femme, elle rentra dans une colère noire.

Pièce de monnaie à l'effigie de Cléopâtre Théa.

Cette dernière décida alors d’épouser Antiochos VII Sidêtês (‘chasseur’.), le frère de son époux. Le nouveau roi se lança lui aussi dans un conflit contre les Parthes, parvenant à progresser jusqu’à l’Euphrate. Il fut finalement repoussé par ces derniers et fut tué dans un affrontement en 127 avant Jésus Christ.

Tétradrachmes à l'effigie d'Antiochos VII, vers 130 avant Jésus Christ, Altes museum, Berlin.

A la même époque, Démétrios II fut libéré par les Parthes, et parvint à retrouver son trône. Mais hélas pour lui, il ne le garda pas longtemps : en 125 avant Jésus Christ, il fut tué par Alexandre II Zabinas, un Égyptien qui se faisait passer pour le fils d’Alexandre I° Balas.

Pièce de monnaie à l'effigie d'Alexandre II Zabinas.

Le fils de Démétrios II, Séleucos V Philometor (‘qui aime son maître’.), réclama le trône, mais fut assassiné par sa propre mère, Cléopâtre Théa, en 124 avant Jésus Christ.

Cette dernière préféra aider son second fils à obtenir le trône, Antiochos VIII Gryphos (‘nez crochu’.).

Ce dernier parvint à renverser Alexandre II, puis le fit exécuter.

Tétradrachmes à l'effigie d'Antiochos VIII, vers 120 avant Jésus Christ, Altes museum, Berlin.

Par la suite, ses relations avec sa mère se dégradèrent, cette dernière regrettant de ne pas avoir soutenu ses enfants nés de son union avec Antiochos VII Sidêtês. Antiochos VIII décida alors de supprimer sa mère et de se lancer dans une lutte contre son demi frère, Antiochos IX Philopator.   

Antiochos IX parvint à s’emparer de la Syrie en 114 avant Jésus Christ, puis de l’ensemble du royaume Séleucide, suite à la mort d’Antiochos VIII en 96 avant Jésus Christ.

Pièce de monnaie à l'effigie d'Antiochos IX Philopator.

Le fils aîné d’Antiochos VIII, Séleucos VI Épiphane, décida de poursuivre la lutte. Ce dernier, bien que ne possédant qu’Antioche et le nord de la Syrie (son frère, Démétrios III Eukairos (‘heureux’.), s’était quant à lui emparé de Damas, grâce au soutien de Ptolémée X.), parvint à vaincre et à tuer Antiochos IX en 95 avant Jésus Christ.

Pièce de monnaie à l'effigie de Séleucos VI Épiphane.

Séleucos VI parvint ainsi à reconstituer le royaume Séleucide (excepté Damas.). C’est alors qu’Antiochos X Eusèbe (‘le pieux’.), fils d’Antiochos IX, décida de lutter contre Séleucos VI. Ce dernier ne put résister aux assauts menés par son adversaire, et fut tué en 93 avant Jésus Christ, alors qu’il était en train de fuir.

Pièce de monnaie à l'effigie d'Antiochos X Eusèbe.

Antiochos X fut cependant détrôné en 92 avant Jésus Christ par Antiochos XI Philadelphe et son frère jumeau, Philippe I° Philadelphe, et décida alors de se réfugier chez les Parthes (il y mourut en 75 avant notre ère.).

Antiochos XI et Philippe I° étaient les enfants d’Antiochos VIII Gryphos, et donc frères de Séleucos VI Épiphane. Antiochos XI monta alors sur le trône, mais mourut noyé peu de temps après, en 90 avant Jésus Christ.

Pièces de monnaie à l'effigie d'Antiochos XI Philadelphe (à gauche) et de Philippe I° Philadelphe (à droite).

Philippe I° monta alors sur le trône, et se retrouva confronté à son frère, Démétrios III. Mais les deux hommes durent cesser de se battre entre eux, lorsqu’ils les Parthes envahirent la Syrie.

Pièce de monnaie à l'effigie de Démétrios III Eukairos.

Le royaume parthe, vers 60 avant Jésus Christ (vous pouvez faire un "clic droit" sur la carte afin de faire un zoom).

Vaincus tous les deux, ce fut Antiochos XII Dionysos, cinquième fils d’Antiochos VIII, qui monta sur le trône (87 avant Jésus Christ.). Son territoire était celui que son frère Démétrios III avait réussi à se constituer, c'est-à-dire Damas et le sud de la Syrie. En 84 avant Jésus Christ, il fut tué en tentant de réprimer une insurrection chez les Nabatéens. Ces derniers s’emparèrent alors de son territoire, mettant fin à la dynastie séleucide.

Pièce de monnaie à l'effigie d'Antiochos XII Dionysos.

En 68 avant Jésus Christ, décidèrent de recréer artificiellement le royaume séleucide, mettant à la tête du pays Antiochos XIII Asiaticos, le fils d’Antiochos X, qui s’était réfugié chez les Parthes en 92 avant Jésus Christ (les Romains voulaient affaiblir la position du souverain arménien Tigrane II le Grand dans la région.).

Pièce de monnaie à l'effigie d'Antiochos XIII Asiaticos.

Mais, en 64 avant Jésus Christ, Pompée décida de mettre fin à ce royaume, et la Syrie devint une province romaine. La dynastie des Séleucide s’éteignit alors une nouvelle et dernière fois.

 

            8° Le lent déclin des Lagides – En 145 avant Jésus Christ, les souverains lagides avaient perdu beaucoup de leur puissance, tout comme leurs confrères Antigonides et Séleucides. Ce déclin dura des centaines d’années, aboutissant à l’annexion de l’Égypte par les légions romaines.

 

- Le règne agité de Ptolémée VIII : comme nous l’avons vu au point précédant, en 145 avant Jésus Christ, Ptolémée VIII monta sur le trône à la mort de son frère Ptolémée VI (et au passage tua le fils de ce dernier, Ptolémée VII Eupator.). Il épousa aussi Cléopâtre II, la femme de Ptolémée VI, ainsi que sa fille, Cléopâtre III.

Buste de Cléopâtre II (ou III ?), II° siècle avant Jésus Christ ?, musée du Louvre, Paris.

Mais, par la suite, les relations entre les deux femmes se dégradèrent. En 130 avant Jésus Christ, Cléopâtre II parvint à chasser sa fille et son époux de la ville d’Alexandrie. Ptolémée VIII se réfugia alors à Chypre, et tua Ptolémée Memphitis, le fils qu’il avait eu avec Cléopâtre II (il fit ensuite parvenir à cette dernière le corps démembré du jeune garçon.).

Mais, en 129 avant Jésus Christ, Ptolémée VIII parvint à reconquérir l’Égypte, à l’exception d’Alexandrie, où était réfugiée Cléopâtre II. Le roi ne parvint à prendre la ville qu’en 126 avant Jésus Christ, et sa rivale décida alors de s’enfuir en Syrie, à la cour Séleucide (elle se rapprocha de sa fille, Cléopâtre Théa, l’épouse du roi Démétrios II.).

Cléopâtre II ne retourna en Égypte qu’en 124 avant Jésus Christ, se réconciliant avec Ptolémée VIII et Cléopâtre III.

A la mort de Ptolémée VIII, en 116 avant Jésus Christ, ce fut son fils, Ptolémée IX Sôter II (‘sauveur’.), qui monta sur le trône. Cléopâtre II mourut la même année.

Pièce de monnaie à l'effigie de Ptolémée IX Sôter.

 

- Nouveaux troubles dynastiques en Égypte : le nouveau roi épousa successivement ses deux sœurs, Cléopâtre IV et Cléopâtre V Séléné, obéissant ainsi à sa mère. Mais, en 107 avant Jésus Christ, voyant que son fils désirait se débarrasser d’elle, Cléopâtre III fit monter sur le trône son second fils, Ptolémée X Alexandre I° (il était alors simple roi de Chypre.).

Buste de Ptolémée X Alexandre I°, I° siècle avant Jésus Christ, musée du Louvre, Paris.

Ptolémée IX se réfugia auprès des Séleucides, et tenta de s’emparer en vain de la Judée et de la Phénicie. Quant à Cléopâtre III, elle n’eut pas plus de chance avec Ptolémée X, car ce dernier la fit tuer en 101 avant Jésus Christ.

En 88 avant Jésus Christ, Ptolémée X provoqua une révolte à Alexandrie, car, en manque d’argent, il avait profané le tombeau d’Alexandre le Grand. Il fut tué au cours d’un affrontement contre son frère, qui remonta ainsi sur le trône.

Le règne de Ptolémée IX ne fut cependant pas glorieux. Il ne parvint pas à mater les révoltes indigènes qui embrasèrent le pays, et ne parvint pas non plus à aider Rome dans sa lutte contre Mithridate VI Eupator  (un roi de la province du Pont[6].).

A la mort de Ptolémée IX, en 80 avant Jésus Christ, ce fut son neveu, Ptolémée XI Alexandre II, qui lui succéda (il était le fils de Ptolémée X, et fut en fait imposé par le Romain Sylla.).

Un roi ptolémaïque, peut être Ptolémée XI Alexandre II, I° siècle avant Jésus Christ (à gauche) ; tête de reine ptolémaïque, peut être Bérénice III, I° siècle avant Jésus Christ (à droite), musée du Louvre, Paris.

Ce dernier fut cependant obligé de partager le pouvoir avec Bérénice III, fille de Ptolémée IX et veuve de Ptolémée X. Ptolémée XI fit alors assassiner cette dernière au bout d’un mois de règne, ce qui provoqua une révolte à Alexandrie. Le souverain fut alors lui-même tué au cours d’une émeute.

Ce fut alors Ptolémée XII Aulète (‘joueur de flûte’.), un fils naturel de Ptolémée IX, qui monta sur le trône.

Buste de Ptolémée XII Aulète, I° siècle avant Jésus Christ, musée du Louvre, Paris.

Seulement, les Romains ne reconnurent pas le nouveau souverain, et firent valoir leurs droits sur l’Égypte en vertu du testament de Ptolémée XI (sans doute un faux.). Ptolémée XII du alors envoyer de gros pots de vins à Rome afin que le sénat le laisse tranquille.

En 58 avant Jésus Christ, les Romains s’emparèrent de Chypre, qui appartenait aux Lagides. Ptolémée XII décida de ne pas s’en mêler, laissant son frère lutter seul (ce dernier était effectivement le roi de cette île.). Cela fit scandale à Alexandrie, et les habitants de la ville chassèrent leur souverain, portant au trône sa fille, Bérénice IV, ainsi que son mari, Archélaos de Cappadoce.

Buste de Bérénice IV, musei Capitolini, Rome.

Ptolémée XII se réfugia alors à Rome, et versa de nouveaux pots de vins afin que le sénat romain accepte de le rétablir en Égypte. Finalement, il parvint à remonter sur le trône en 55 avant Jésus Christ, et fit lors exécuter sa fille Bérénice IV. Une garnison romaine s’étant installée dans la ville, il n’y eu pas de révoltes jusqu’à la mort de Ptolémée XII, en 51 avant Jésus Christ.

Ce fut son fils, Ptolémée XIII Dyonisos, qui monta alors sur le trône.

 

- Le règne de Cléopâtre VII : Ptolémée XIII fut cependant astreint à gouverner avec sa sœur, Cléopâtre VII[7], qu’il épousa. Cependant, le jeune roi n’était qu’une marionnette entre les mains de ses ministres, qui s’en prirent à sa sœur. Cette dernière s’enfuit et, après avoir été vaincue au cours d’une bataille, elle se réfugia en Syrie (49 avant Jésus Christ.).

Buste de Cléopâtre VII, vers 40 avant Jésus Christ, Altes museum, Berlin.

Mais, en 48 avant Jésus Christ, un conflit plus important opposait Jules César à Pompée. Ce dernier était dans une situation critique (il avait été vaincu à la bataille de Pharsale, en Thessalie.), et avait décidé de se réfugier en Égypte, au cours du mois de juillet. C’est alors que les ministres de Ptolémée XIII décidèrent de l’assassiner, afin de s’attirer les bonnes grâces du vainqueur. Mais César ne leur accorda que du mépris.

Buste de César, dit "César vert", vers 1-50 après Jésus Christ, Altes museum, Berlin.

Par la suite, César souhaitant que la paix règne en Égypte, il tenta de réconcilier Ptolémée XIII et Cléopâtre VII. Cette tentative de rapprochement fut un échec, et César décida finalement de s’attaquer au jeune roi. Ce dernier fut vaincu par les légions romaines en janvier 47, et mourut accidentellement peu après.

César plaça alors Ptolémée XIV Philopator II (‘qui aime son père’.) sur le trône, un des enfants de Ptolémée XII. Sur l’ordre de César, le Lagide épousa alors sa sœur Cléopâtre VII (mais cette dernière rejoignit César à Rome peu après, car elle était sa maîtresse.).

En 44 avant Jésus Christ, César fut assassiné, et Cléopâtre VII rentra en Égypte. Par la suite, elle fit tuer son frère Ptolémée XIV, qu’elle voyait comme un rival pour son fils, surnommé Césarion (elle avait en effet accouché du fruit de son union avec César, peu de temps auparavant.).

En 41 avant Jésus Christ, Marc Antoine se rendit en Égypte. Ce dernier était un des officiers de César, et avait fait part de sa volonté de lui succéder, en 44 avant Jésus Christ. Mais Octave, le fils adoptif du défunt, ne l’entendit pas de cette oreille. Ils parvinrent cependant à trouver un arrangement, Octave dirigeant l’Occident, Marc Antoine dirigeant l’Orient (voila pourquoi ce dernier s’était rendu en Égypte.).

Marc Antoine et Cléopâtre VII eurent trois enfants, Alexandre Hélios, Cléopâtre Séléné et Ptolémée Philadelphe. Le Romain se lança alors dans des expéditions contre les Parthes, qui réussirent à moitié (il s’empara de la Médie et de l’Arménie en 35 avant Jésus Christ.). Pendant ce temps, Césarion (dont le nom officiel était Ptolémée XV Philopator Caesar.) régnait avec sa mère.

Statue de Ptolémée XV Philopator Caesar (dit Césarion), Egyptian museum, Le Caire.

Mais les relations entre Octave et Marc Antoine se dégradèrent rapidement. Octave, fils adoptif de César, ne pouvait accepter la présence de Césarion, fils naturel de César, sur le trône d’Égypte. Les deux adversaires s’affrontèrent alors au cours de la bataille navale d’Actium, en septembre 31 avant Jésus Christ.

Vaincus, Marc Antoine et Cléopâtre VII rentrèrent en Égypte. Marc Antoine ne fut rien pour stopper la progression de son rival, passant son temps à donner des fêtes ; Cléopâtre, quant à elle, fit en sorte de mettre son fils Césarion à l’abri.

En août 30 avant Jésus Christ, Marc Antoine se suicida, à la nouvelle qu’Octave s’approchait. Cléopâtre VII rencontra par la suite son vainqueur. Ce dernier la laissa libre de ses mouvements, et elle en profita pour se suicider elle aussi (selon Plutarque, elle se laissa mordre par deux aspics venimeux.).

Octave fit assassiner Césarion peu après (Octave était le fils adoptif de César, Césarion son fils naturel. Il représentait donc un danger.). Alexandre Hélios, Cléopâtre Séléné et Ptolémée Philadelphe furent alors recueillis par Octavie (sœur d’Octave et ex-épouse de Marc Antoine.). Cependant, les deux garçons disparurent peu de temps après (ils furent sans doute assassinés.), mais la fillette survécut. Quelques années après, elle épousa Juba II, roi de Numidie.

Ainsi prenait fin la dynastie des Lagides. Il fallut attendre l’expédition de Napoléon en Égypte, en 1798, pour que l’on se souvienne de cette période de l’histoire de l’Égypte.

Anubis imperator, statuette du I° siècle après Jésus Christ, Neues museum, Berlin.

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[1] Nous avions abordé cette politique d’unions en 2, section VI, chapitre quatrième, histoire de la Grèce antique.

[2] Pour plus de précisions sur cette guerre entre Rome et les Illyriens, voir le 2, section VIII, chapitre quatrième, histoire de la Grèce antique.

[3] Pour plus de détails sur la victoire de Rome sur la Macédoine, voir le 4, section VIII, chapitre quatrième, histoire de la Grèce antique.

[4] Scipion l’Asiatique était le frère de Scipion l’Africain, qui avait vaincu Hannibal, en 202 avant Jésus Christ.

[5] Le néophyte pourrait se demander pourquoi la dynastie lagide passa de Ptolémée VI à Ptolémée VIII ? En fait, Ptolémée VI eut un fils, Ptolémée VII, qui accéda au trône en 145 avant Jésus Christ, mais qui fut tué par Ptolémée VIII. Pour plus de renseignement, vous pouvez vous reporter au 8, section IX, chapitre quatrième, histoire de la Grèce antique.

[6] Pour plus de détails sur Mithridate VI, voir le 7, section VIII, chapitre quatrième, histoire de la Grèce antique.

[7] Cléopâtre VII est restée dans l’Histoire comme ‘la Cléopâtre’.

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