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Les femmes oubliées de Buchenwald

 

Récapitulatif historique

 

            Début 1944, suite à la défaite de Stalingrad, l'occupant allemand décida d'intensifier sa lutte contre la Résistance française. C'est ainsi que 25 000 Français furent déportés dans le camp de concentration de Buchenwald.

Ces Français occupaient d'ailleurs une place importante dans la résistance intérieure du camp, car ils constituaient le groupe le plus influent parmi les détenus politiques étrangers.

Beaucoup de Français firent partie des premiers convois vers les Kommandos[1] extérieurs de Dora et de Laura, où ils furent contraints de participer à l'installation souterraine de l'industrie d'armement allemande.

 

Sur l'ensemble de ces déportés français dans les camps extérieurs de Buchenwald, 1 000 furent des femmes, contraintes elles aussi au travail forcé.

 

Le premier camp extérieur de femmes érigé par la Kommandantur SS du camp de Buchenwald fut le camp de Hasag-Leipzig. Ce fut le plus grand camp extérieur de femmes de Buchenwald (il comptait 5 000 prisonnières en 1945.).

Au fil des mois, le nombre de camps de femmes avoisinant Buchenwald augmenta sans cesse : il y en avait 27 à la fin de la guerre, pour un total de 27 000 femmes.

 

Les femmes furent recrutées dans des domaines de production très divers. La plupart d'entre elles n'avaient aucune formation spécifique. Dans la majorité des cas, elles accomplissaient des travaux physiquement pénibles et parfois dangereux.

 

Ces dernières décennies, leur histoire n'à pas rencontré, de la part des historiens, l'intérêt qu'elle aurait mérité.

 

            C'est pour rappeler la condition de vie de ces femmes que fut organisée cette exposition.  


 

[1] On appelle Kommandos les camps de travaux forcés instaurés par le III° Reich.

 

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