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Mythologie
 
 

 

 

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Alesia

 

CHAPITRE QUATRIÈME : Annexes

 

III : Quelques anomalies archéologiques et militaires d’Alise-Sainte-Reine

 

- Rappel : Sur 500 m de fossés, les fouilles napoléoniennes révélèrent des centaines et des centaines d’objets. La fouille récente de kilomètres de fossés supplémentaires ne révèla pratiquement rien. Ce regroupement massif et ces étendues vides sont inexplicables, ou trop ;

- Certains des fossés font 30 cm de profondeur et ne pouvaient donc pas être militaires ;

- Aucun fossé n’est à l’endroit voulu, presque aucun n’a les dimensions ni la structure dites et le grand fossé obligatoire face à l’oppidum est placé de façon à ne pouvoir jouer aucun rôle ; 

- Les pièges qui devraient avoir été creusés devant les deux premiers fossés ont été retrouvés entre eux ;

- Les fortins (castella) suppléant au début la contrevallation en cours de construction sont derrière elle et non devant ;

- 15 000 cavalier gaulois traversent les lignes romaines sans être vus, exactement là où les légionnaires veillent et travaillent jour et nuit ;

- Aucun camp n’a été retrouvé dans la plaine, hormis trois postérieurs à -52 et de plus situés hors des lignes ;

- L’emplacement du camp de César est « supposé » sans aucun élément de preuves tandis que la position choisie pour celui de Vercingétorix est contradictoire avec les manœuvres imaginées sur place ;

- Les camps romains des collines sont installés en dehors de la circonvallation ; leur isolement en rend la défense impossible ;

- La taille des camps romains (de 36 ares à 9 ha) est partout insuffisante, voire ridicule en face des 45 ha qu’exige normalement un camp de deux légions ;

- Lors de la dernière bataille de cavalerie « aucun acte de bravoure ou de lâcheté ne pouvait rester ignoré de ceux (Gaulois et Romains) qui regardaient depuis les camps supérieurs[1].» Ces combats sont placés à 2,5 km des emplacements imaginés pour ces camps, bien trop loin pour cela ;

- Pour dissimuler son mouvement aux Romains, l’approche du contingent gaulois avant la dernière attaque doit se faire derrière une colline et au nord : c’est une plaine qui est à cet endroit ;

- Les Gaulois renoncent à attaquer les imprenables fortifications de plaine… et pourtant ils doivent obligatoirement les franchir pour participer aux derniers combats ;

- L’apport scientifique ( ?) d’un haut responsable à l’explication de la mystérieuse présence de la coupe en argent est le suivant : « Puisque des armes ont été retrouvées avec elle, elle a dû être perdue par un combattant du rang qui n’a pas voulu la laisser au cantonnement ; il a dû tomber là lors des combats, nous ignorerons à jamais si c’était un légionnaire qui a donné sa vie pour la grandeur de Rome ou un guerrier gaulois tombé pour défendre la liberté de sa patrie[2].» Brillan-te idée d’universitaire (qui explique de la même façon les monnaies retrouvées en tas) que de partir à l’assaut avec son pactole (assez volumineux, 12 x 20 cm) à la ceinture… Cette jolie fable, bien dans l’esprit inventif du petit monde intellectuel d’Alise, pâtit lourdement de l’aveu piteux fait depuis qu’on ne s’est pas battu là (Cf page 15, § 2). Qui l’apporta alors, et quand ?

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[1] César, B.G. 7, 80, 4-5.

[2] Le Gall, Alésia, archéologie et histoire, p. 66.

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