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Mythologie
 
 

 

 

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La Révolution française (1789 - 1799)

 

CHAPITRE QUATRIEME : La première république

(septembre 1792 à mai 1804)

 

III : La Convention thermidorienne (juillet 1794 à octobre 1795)

           

            1° Une Convention dominée par les modérés – Suite à l’élimination de Robespierre et de ses proches, la Convention fut le théâtre d’une lutte entre deux factions. D’une part les derniers montagnards, menés par Bertrand Barrère de Vieuzac, favorables au maintien du gouvernement révolutionnaire, au dirigisme économique et à la Terreur ; d’autre part, les montagnards dantonistes et les députés du Marais, menés par Emmanuel Joseph Sieyès[1] et Jean Jacques Régis de Cambacerès, partisans du libéralisme et d’un gouvernement constitutionnel.

Bertrand Barrère de Vieuzac  (à gauche.) et Emmanuel Joseph Sieyès (à droite.), XVIII° siècle, musée Carnavalet, Paris.

 

Le 17 décembre 1795 (27 frimaire an III.), la Convention décida de rappeler les députés girondins, qui avaient été chassés ou emprisonnés suite aux journées de juin 1793. Cette mesure permit d’accentuer la position prédominante des modérés à l’assemblée.

A noter que la Convention fut surnommé thermidorienne, car les députés modérés avaient pris le pouvoir au cours du mois de juillet (thermidor selon le calendrier républicain.).

 

a) La suppression des organismes révolutionnaires : dès l’arrivée au pouvoir des thermidoriens, les organes révolutionnaires furent peu à peu démantelés : en août 1794, le Comité de salut public assista ainsi à une nette diminution de ses pouvoirs et à un renouvellement complet de ses membres (le Comité de salut public fut finalement dissous en 1795.).

 

Toujours en août 1794, le Tribunal révolutionnaire fut lui aussi réorganisé. Fouquier-Tinville, l’accusateur public, fut alors arrêté (il fut guillotiné le 7 mai 1795.). Le Tribunal révolutionnaire, quant à lui, fut finalement dissous le 31 mai 1795 (12 prairial an III.).

 

Enfin, le Comité de sûreté générale (doté de fonctions policières, il confiait au Tribunal révolutionnaire les suspects qui devaient être jugés.), fut dissous en octobre 1795.

 

A noter enfin que plusieurs représentants en mission furent arrêtés et exécutés. Jean Baptiste Carrier, responsable des noyades de Nantes, fut ainsi guillotiné le 16 décembre 1794 (26 frimaire an III.).

En outre, plusieurs milliers de détenus (aristocrates, prêtres réfractaires, déserteurs, bourgeois.), emprisonnés suite à la loi des suspects (votée septembre 1793.), furent remis en liberté (16 août 1794, 29 thermidor an II.).

 

b) Nouvelles mesures économiques : en fin d’année 1794, la crise économique agitait toujours le pays. A cette époque, l’Etat avait imprimé des assignats pour une valeur totale de 45 milliards de livres, alors que les biens du clergé (sur lesquels les assignats devaient être indexés.) ne s’élevaient qu’à trois milliards de livres.

Assignats de sommes diverses, vers 1792-1795, Deutsches historisches museum, Berlin.

Le 20 septembre 1794 (4ème sans-culottide an II.), les députés de la Convention annoncèrent leur volonté de revenir au libéralisme économique. Ainsi, le 24 décembre 1794 (4 nivôse an III.), la loi sur le maximum des salaires (ces derniers étaient fixés à ceux de 1790 plus 30%.) fut supprimée, et la bourse de Paris rouvrit en octobre 1795.

 

Toutefois, ces mesures n’empêchèrent pas la capitale de subir une disette pendant l’hiver, ce qui provoqua de nouveaux mécontentements.

 

c) Les jacobins sur la sellette : les jacobins, privés de tout appui politique et suspectés d’être proche du « tyran » Robespierre, furent alors vivement critiqués, aussi bien par les républicains que par les royalistes (le club des Jacobins fut d’ailleurs fermé en fin d’année 1794[2].).

Fermeture du club des jacobins, par Jean DUPLESSI-BERTAUX, 1804, Deutsches historisches museum, Berlin.

Pourchassés par la foule dans la capitale et aussi en province, les jacobins étaient régulièrement molestés, voire même assassinés.

Les jacobins aux Enfers, attribué à Jean TOUZE, vers 1795, musée Carnavalet, Paris.

 

A noter toutefois que le mécontentement populaire ne se limitait pas aux jacobins. En effet, en raison des problèmes économiques qui frappaient le pays, plusieurs manifestations eurent lieu au printemps 1795 (ces dernières furent elles déclenchées par les jacobins ?).

Le 21 mars (1er germinal an III.), des ouvriers manifestèrent devant les Tuileries, réclamant du pain et la constitution de l’an I. La Convention répliqua dès le lendemain, interdisant les cris séditieux, les attroupements, et les insultes contres les députés.

Le 1er avril 1795 (12 germinal an III.), une nouvelle manifestation envahit la salle des Machines, où siégeait la Convention. A la reprise de la séance, plusieurs députés robespierristes (dont Barrère de Vieuzac.) furent condamnés à la déportation.

Le 20 mai 1795 (1er prairial an III.), une nouvelle insurrection eut lieu. Les insurgés pénétrèrent dans la salle des Machines, faisant fuir les députés. Les montagnards qui étaient resté votèrent alors une série de lois (arrestation des journalistes royalistes, retour au dirigisme économique, libération des révolutionnaires emprisonnés, etc.). Toutefois, lorsque le calme fut revenu, les députés abrogèrent immédiatement ces décrets.

Les émeutiers pénètrent dans la salle des Machines, le 1er prairial an III.

 

Suite à ces évènements, douze députés montagnards furent arrêtés, et les faubourgs de Paris fut placés sous surveillance militaire.

 

            2° La fin de la première guerre de Vendée – Suite à la dissolution des colonnes infernales du général Turreau, au printemps 1794, le général Thomas Alexandre Dumas[3] reçut le commandement de l’armée de l’ouest.

Le général Thomas Alexandre Dumas.

Ce dernier dénonça les ravages causés par la guerre civile, et les thermidoriens décidèrent alors de mettre en place une politique de clémence. Dumas accorda l’amnistie aux rebelles, mais continua néanmoins à traquer Charrette et Stoffler, qui n’avaient pas déposé les armes.

 

En février 1795 (pluviôse an III.), Charette décida finalement de signer le traité de La Jaunaye, mettant un terme à la guerre de Vendée. La liberté de culte était rétablie, les églises pouvaient rouvrir, les familles ayant perdu leurs biens au cours du conflit seraient indemnisés ; en échange, les Vendéens acceptaient de déposer les armes.

 

Stofflet ne signa pas ce traité, mais, vaincu, il décida de faire soumission le 2 mai 1795 (13 floréal an III.).

 

A noter que le 20 avril 1795 (1er floréal an III.), une partie des chefs Chouans acceptèrent de faire la paix. Le général Lazare Hoche leur fit alors signer un texte semblable à celui de La Jaunaye. Les autres responsables, non-signataires du texte, consentirent néanmoins à ne plus porter les armes contre la république.

 

            3° La guerre contre la première coalition (printemps à été 1795) – Suite à la bataille de Fleurus, en juin 1793, les Français victorieux s’étaient emparés de Bruxelles et d’Anvers.

Officier d'artillerie au siège d'une ville, attribué à Johann Friedrich DRYANDER, vers 1795, musée des Invalides, Paris.

 

En août 1794, les généraux Jourdan et Pichegru achevaient la conquête de la Belgique, s’emparant des places fortes du nord (divisée en 9 départements, la Belgique fut rattachée à la France le 1er octobre 1795.). Quelques jours après, ils décidèrent de traverser la Meuse, portant la guerre en plein cœur des Provinces Unies. Amsterdam fut prise le 20 janvier 1795 (1er pluviôse an III.) ; le 23, la cavalerie française s’empara de la flotte hollandaise, les navires ennemis étant pris dans la glace. A la mi-février 1795, les Provinces Unies étaient entièrement occupées par les armées françaises.

Jean Baptiste Jourdan, lieutenant colonel au 2° bataillon de la Haute Vienne en 1792, par VOLPELIERE, château de Versailles, Versailles.

Le 27 mai 1795 (8 prairial an III.), Français et Néerlandais signèrent finalement le traité de La Haye. Les Provinces Unies abandonnaient à la France la Flandre hollandaise, Maëstricht et  Venlo, s’engageant à payer une indemnité de guerre s’élevant à 100 millions de florins.

Par ailleurs, les Néerlandais proclamaient la république batave, république sœur[4] de la France, abandonnant la première coalition. 

Le stathouder[5] Guillaume V d’Orange-Nassau, renversé, décida alors de se réfugier en Angleterre afin de poursuivre la lutte.

 

En octobre 1794 (vendémiaire an III.), les armées françaises franchirent le Rhin, s’emparant de la rive gauche du fleuve et de la cité de Mayence.

Au printemps 1795, le roi de Prusse Frédéric Guillaume II était soucieux de participer au troisième partage de la Pologne[6]. Ainsi, il décida de faire la paix avec la France, signant le traité de Bâle le 5 avril 1795 (16 germinal an III.). La république conservait les territoires à l’ouest du Rhin, ceux situés à l’est étaient rendus à la Prusse.

Frédéric Guillaume II, roi de Prusse, par Johann FRISCH, 1794, Deutsches historisches museum, Berlin.

 

            4° La Terreur blanche – Les révolutionnaires les plus dangereux ayant été éliminés, de nombreux royalistes ne tardèrent pas à apparaitre au grand jour. Ces derniers reprochaient à la révolution d’avoir été dans l’incapacité de sortir le pays de la crise dans laquelle il se trouvait depuis 1789.

C’est ainsi que se déclencha la Terreur blanche, qui fut particulièrement virulente en province. En mai 1795 (floréal an III.), les royalistes éliminèrent républicains, prêtres jureurs, jacobins et protestants. Parti de Lyon, le mouvement se propagea à Montélimar, Tarascon, Nîmes, Marseille, Aix et Toulon.

 

A noter toutefois que la Terreur blanche ne connut pas une même intensité dans les différentes régions de France. En effet, si cette dernière fut très présente dans la vallée du Rhône et dans le Midi, elle fut quasiment inexistante en Normandie ou dans le sud-ouest.

 

La Terreur blanche connut un pic de violences à l’été 1795. Ce n’est qu’en fin d’année que les députés de la Convention, prenant conscience du danger que représentaient les royalistes, décidèrent finalement de répliquer.

 

            5° La convention thermidorienne face au royalisme – Dans un premier temps, les députés de la Convention ne prirent pas conscience de l’ampleur des exactions menées par les partisans de la Terreur blanche.

 

a) Le débarquement manqué de Quiberon (mai à juin 1795) : Louis XVII, le jeune fils de Louis XVI, mourut en captivité le 8 juin 1795 (20 prairial an III.). L’annonce de son décès, se propageant à travers toute la France au cours de l’été, provoqua la colère des royalistes.

le dauphin Charles Louis de France (copie d'après un original de 1792), XIX° siècle, château de Versailles, Versailles.

Les Anglais, qui avaient perdu leurs alliés hollandais et prussiens en début d’année, décidèrent alors de jouer la carte de l’insurrection civile.

 

Charles, comte d’Artois (frère cadet de Louis XVI.), était parvenu à recruter une armée d’émigrés au cours des mois précédents. Les Britanniques, quant à eux, s’étaient engagés à fournir les armes, l’argent et les navires.

La flotte anglaise, après avoir repoussé quelques navires français, fit débarquer l’armée des émigrés dans la baie de Quiberon, le 27 juin 1795 (9 messidor an III.).

Charrette, apprenant l’arrivée de cette flotte, décida alors de reprendre les armes, ce qui déclencha la seconde guerre de Vendée. Les Chouans, menés par Georges Cadoudal, firent alors de même (ces derniers s’emparèrent alors de Carnac, dégageant ainsi la côte entre Lorient et Vannes.).

Toutefois, les premières discordes éclatèrent dans le camp royaliste. De prime abord, les insurgés se disputèrent le commandement ; par ailleurs, les Chouans déguenillés n’appréciaient guère les émigrés, richement vêtus de leurs uniformes anglais ; enfin, au lieu de marcher vers Rennes et Nantes afin de soulever la région ouest, les émigrés perdirent plusieurs jours à prendre le Fort Penthièvre, alors occupé par les républicains.

 

Le général Lazare Hoche, commandant de l’armée des côtes de Brest, se trouvait alors à Vannes. Le 28 juin 1795, il chassa les Chouans d’Auray (28 juin 1795.), puis parvint à verrouiller la baie de Quiberon.

A la mi-juillet eut lieu l’assaut final. Quelques émigrés, repoussés, parvinrent à gagner les navires anglais. Ils supplièrent alors les Britanniques d’intervenir, ces derniers se contentant de tirer quelques coups de canon, touchant aussi bien royalistes que républicains.

Boulets, 1795, musée de l'Infanterie, Montpellier.

Les Chouans de Cadoudal et quelques émigrés parvinrent à fuir, mais le reste de l’armée royaliste (soit près de 6 000 hommes.) fut alors enfermé dans les prisons de Vannes. Les femmes et les enfants furent rapidement libérés, mais il fut prononcé 751 condamnations à mort.

Le 2 octobre 1795, le comte d’Artois débarqua à l’île d’Yeu, attendant Charette et ses hommes. Hoche parvint toutefois à maintenir les Vendéens à l’écart (à la mi-novembre, las d’attendre, le comte d’Artois rentra en Angleterre.).

 

A noter que la France signa la paix avec l’Espagne le 4 juillet 1795 (16 messidor an III.). Les Français devaient évacuer les territoires occupés ; en échange, ils recevaient Santo Domingo (partie espagnole de Saint Domingue[7].).

A la fin juillet, les Autrichiens offrirent l’armistice à la France, mais leurs propositions furent repoussées.

 

b) La constitution de l’an III (été 1795) : en juin 1795, les députés de la Convention décidèrent de tirer un trait sur la constitution de l’an I, votée en juin 1793 mais jamais appliquée. Ils décidèrent alors de préparer un nouveau texte, la constitution de l’an III. Cette dernière, votée par la Convention le 22 août 1795 (5 fructidor an III.), devait être soumise au plébiscite.

 

A noter qu’en parallèle de la nouvelle constitution fut votée une nouvelle Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen.

Ce texte se basait sur la Déclaration des droits de l’Homme de 1793, mais comportait néanmoins quelques différences. Ainsi, le droit à l’insurrection n’était plus mentionné, ainsi que plusieurs passages sur l’égalité (les députés avaient décidé de rétablir le suffrage censitaire[8].). En outre, la liberté de culte n’était pas garantie, à l’instar de la Déclaration de 1793, mais l’esclavage restait interdit.

 

Les députés craignaient toutefois que les nouvelles élections ne les écartent du pouvoir. En effet, la crise économique n’était toujours pas réglée, et les royalistes se faisaient menaçants depuis quelques mois. C’est ainsi que fut voté le décret des deux tiers, assurant la réélection de 75% des députés à la nouvelle assemblée (les montagnards emprisonnés furent déclarés inéligibles.).

 

Le plébiscite se déroula en septembre 1795 (vendémiaire an IV.), et la nouvelle constitution fut adoptée à une large majorité (914 853 oui contre 1 892 non.). Le décret des deux tiers, par contre, ne récolta que 167 758 oui contre 95 373 non (c’est à Paris que ce texte provoqua le plus de mécontentements.)

A noter toutefois que c’est à cette date que le vote commença à se faire à bulletin secret, et non plus au suffrage public à haute voix.

 

c) L’insurrection royaliste d’octobre 1795 : comme nous l’avons vu au cours des paragraphes précédents, les royalistes se faisaient plus menaçants depuis l’arrivée des thermidoriens au pouvoir.

Ces derniers furent toutefois marris d’apprendre l’échec du débarquement des émigrés à Quiberon (juillet 1795.) et l’adoption du décret des deux tiers (août 1795.).

 

Les royalistes lancèrent alors un appel aux armes le 4 octobre (12 vendémiaire an IV.), bientôt rejoints par la garde nationale. Le lendemain, les insurgés décidèrent de marcher vers la Convention. Les députés, apprenant qu’une insurrection avait été déclenché, décidèrent alors de confier le commandement des troupes de Paris à Paul Barras. Toutefois, ce dernier étant plus un politique qu’un militaire, il décida de faire appel à Napoléon Bonaparte, qu’il avait vu à l’œuvre lors du siège de Toulon. Le jeune général, qui s’apprêtait à partir pour la Turquie afin de réorganiser l’artillerie du sultan[9], accepta la mission que lui confiait Barras.

Portrait de Paul Barras.

 

Bonaparte chargea alors le chef d’escadron Joachim Murat de placer des canons aux extrémités de toutes les rues menant à la Convention (dans un souci d’efficacité, Bonaparte ordonna alors de charger les canons de mitraille plutôt que de boulets.).

Joachim Murat.

Les royalistes, accompagnés par plusieurs milliers de Parisiens, firent face aux soldats qui gardaient la Convention vers deux heures de l’après midi. Les premiers coups de feu furent tirés vers 16 heures, mais les insurgés ne furent définitivement vaincus qu’en soirée.

La répression de l'insurrection royaliste par Bonaparte, le 13 vendémiaire an IV, musée Carnavalet, Paris.

Au final, l’émeute du 13 vendémiaire an IV fit 300 victimes. A l’issue de ce coup de force, plusieurs royalistes furent arrêtés et condamnés à mort. Par ailleurs, un décret voté le même jour exclut de toute fonction administrative les séditieux, émigrés et parents d’émigrés.

 

En fin d’année 1795, les députés de la Convention décidèrent de s’attaquer aux royalistes. La Convention se sépara le 26 octobre 1795 (4 brumaire an IV.), après avoir voté une amnistie pour les montagnards. Les généraux jacobins furent réintégrés dans l’armée, et plusieurs milliers de soldats furent envoyés en province afin de réprimer la Terreur blanche (à noter que ce mouvement était allègrement financé par l’Angleterre.).

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[1] Emmanuel Joseph Sieyès avait participé aux Etats Généraux de 1789.

[2] Napoléon Bonaparte fut arrêté pendant un temps en raison de ses amitiés avec les jacobins (il était le protégé du frère cadet de Robespierre.).

[3] Thomas Alexandre Dumas, premier officier afro-antillais de l’armée française, fut le père de l’écrivain Alexandre Dumas.

[4] Les républiques sœurs, créées lors de la Révolution ou sous le premier Empire, étaient des Etats ayant adopté des institutions semblables à celles de la France.

[5] Le stathoudérat est une fonction politique et militaire née en Flandres au cours du Moyen âge. Les stathouders (ce qui signifie ‘lieutenant’.) avaient comme objectifs de protéger une province lors de l’absence du souverain. Après avoir obtenu leur indépendance vis-à-vis de l’Espagne au cours du XVI° siècle, chaque Etat des Provinces Unies décida de nommer un stathouder, chargé de diriger l’armée. Depuis le XVI° siècle (malgré quelques interruptions.), le stathoudérat était devenu héréditaire en Hollande, détenu par la famille Orange-Nassau.

[6] La Pologne avait déjà connu deux partages, en 1789 et 1793. Ce troisième partage conduisit à la disparition complète de la Pologne, morcelée entre la Prusse, l’Autriche et la Russie.

[7] Saint Domingue, appelée aussi Hispaniola, est aujourd’hui divisée en deux Etats : Haïti à l’ouest, république dominicaine à l’est.

[8] Seuls les citoyens actifs avaient le droit de vote : ces derniers devaient être de sexe masculin, avoir au moins 25 ans, être installé dans un canton depuis un an. 

[9] Mis à l’écart en raison de ses amitiés jacobines, Bonaparte était exclu de l’armée.

 
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