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La seconde république (1848 - 1852)

CHAPITRE PREMIER : Au lendemain de la révolution de 1848 

 

II : Républicains de la veille et républicains du lendemain

           

            Au lendemain du coup de force de février 1848 et de la proclamation de la république, le monde politique se retrouvait divisé en deux camps.

 

Ainsi, l’on retrouvait d’une part les républicains de la veille, hostiles à la monarchie et depuis longtemps favorables à l’instauration d’une république. Ces républicains par conviction étaient toutefois peu nombreux (rappelons que la monarchie de Juillet avait réprimé dans le sang de nombreuses insurrections républicaines.), et de surcroit plutôt divisés.

 

D’autre part, l’on assista à un ralliement de la classe politique de la monarchie de juillet, qui, plutôt de contester l’établissement d’un nouveau régime, préféra s’y rallier. Ces républicains du lendemain, eux aussi divisés, étaient issus de différents milieux politiques : l’on y retrouvait d’anciens ministres, tels qu’Adolphe Thiers[1] ; des légitimistes, hostiles à la monarchie de juillet ; ainsi que des orléanistes déçus de la politique de François Guizot, dernier chef du gouvernement de Louis Philippe[2].

Adolphe Thiers et François Guizot.

 

A noter enfin que de nombreux fonctionnaires (enseignants, magistrats, etc.) ne tardèrent pas à montrer leur sympathie envers le nouveau régime.

Cette révolution de 1848, par ses effets, rappelait à l’évidence celle de 1789. Ainsi, outre les nombreuses fêtes organisées en l’honneur du nouveau régime, de nombreux clubs politiques s’ouvrirent dans la capitale, et la presse, désormais libre, publia de nombreux journaux.

 

Toutefois, la France entière n’applaudissait pas des deux mains la proclamation de la seconde république. Ainsi, et surtout dans les milieux ruraux, l’établissement de ce nouveau régime suscita défiance envers la capitale (comme cela avait été le cas en 1789.) et hostilités envers les rouges (les députés d’extrême gauche étaient en effet favorables aux augmentations de salaires et au partage des terres.).  
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[1] Rappelons que Thiers avait été plusieurs fois premier ministre de Louis Philippe.

[2] Pour en savoir plus sur le ministère Guizot, cliquez ici !

 

 
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