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Les Valois-Angoulême (XVI° siècle)

 

CHAPITRE CINQUIEME : Henri III

 

III : La sixième guerre de religion (mai 1577 à septembre 1577)

           

            1° Le déclenchement de la sixième guerre de religion – Comme nous l’avons vu au cours du chapitre précédent, l’édit de Beaulieu fut vécu comme une véritable humiliation par les catholiques. Ces derniers décidèrent alors de constituer les premières ligues, afin de se défendre contre les protestants. Le royaume était alors divisé entre ligueurs, huguenots et Malcontents.

 

Henri III, fort marri d’avoir été contraint de signer un traité de paix si avilissant, décida de réunir les Etats Généraux à Blois, en décembre 1576 (comme prévu lors de la signature de la Paix de Monsieur.). L’objectif du roi de France était de faire rentrer de l’argent frais dans les caisses de l’Etat, afin de réparer les dommages causés par la guerre.

 

En janvier 1577, avant de se séparer, les Etats Généraux décidèrent de casser l’édit de Beaulieu, appelant le roi à s’attaquer au protestantisme.

 

En février, Henri III, bien décidé à reprendre la lute contre les huguenots, tenta de séparer les Malcontents et les réformés. Ainsi, il parvint à se rapprocher de son frère, François d’Alençon. En mars 1577, Damville décida lui aussi de rejoindre le camp du roi, la reine-mère lui ayant offert le marquisat de Saluces.

 

            2° La sixième guerre de religion – En avril, Condé décida de former une contre ligue depuis La Rochelle, où entrèrent les rois de Suède et du Danemark, la reine d’Angleterre, ainsi que plusieurs princes d’Allemagne.

Henri de Navarre, considérant que les protestants étaient alors trop mal armés pour combattre le roi, décida de rester à l’écart de ce nouveau conflit.

 

Dans le Languedoc, le protestant François de Coligny[1], seigneur de Châtillon, décida de marcher sur Montpellier. Parvenant à s’emparer rapidement de la cité, il fit alors raser la citadelle.

La cathédrale Saint Pierre de Montpellier, bastion catholique, fut en partie détruite par les protestants lors des guerres de religion.

 

Au mois de mai 1577, François d’Alençon s’empara de La Charité sur Loire, en juin, il s’empara d’Issoire. Damville, quant à lui, assiégeait Montpellier depuis mai lorsqu’il apprit que le roi avait décidé de faire la paix avec les huguenots.

 

Ainsi, en septembre 1577, les deux belligérants signèrent la Paix de Bergerac, confirmée peu de temps après par l’édit de Poitiers. Les libertés accordées aux protestants lors de l’édit de Bergerac furent restreintes, le culte protestant était dès lors limité à une ville par baillage ou sénéchaussée, et uniquement dans les faubourgs (il s’agissait grosso modo d’un retour aux clauses de l’édit d’Amboise, promulgué en mars 1563.) ; le culte catholique était rétabli partout, même dans des villes protestantes ; la ligue catholique et la contre ligue de Condé étaient dissoutes.
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[1] François de Coligny était le neveu du défunt Gaspard II de Coligny, assassiné lors de la Saint Barthelemy.

 
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