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Mythologie
 
 

 

 

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Les Capétiens


CHAPITRE DEUXIÈME : Louis VI le Gros (1108 à 1137)

 

            1° La jeunesse de Louis VI (1081 à 1108) – Louis VI naquit vers 1081, premier fils de Philippe I°[1] et de son épouse Berthe de Frise. Le couple eut d’autres fils (Henri, Charles et Eudes), qui moururent en bas-âge.

 

Le roi des Francs, qui avait épousé Berthe en gage de paix avec Robert, comte de Flandre, fit enfermer cette dernière à Montreuil en 1090[2]. Puis, en 1092, Philippe épousa Bertrade, femme de Foulques IV, comte d’Anjou[3].

 

Ce mariage, considéré comme adultère, fut condamné par l’Eglise, mais le couple eut néanmoins plusieurs enfants : Philippe (né vers 1093), Fleury (né vers 1095), et Cécile (née vers 1097).

Bertrade, qui souhaitait privilégier ses fils, tenta alors d’écarter Louis VI de la succession. Philippe envoya alors son aîné suivre ses études à l’abbaye Saint Denis, craignant peut être qu’il ne lui arrive un accident à la Cour.

A cette occasion, Louis VI se lia d’amitié avec un moine dénommé Suger, qui devint son conseiller.

 

Louis VI, qui avait reçu le comté de Vexin en 1092, fut finalement couronné et associé au trône vers 1098.

Philippe I° étant affaibli par l’âge et par l’embonpoint, il confia à son fils le gouvernement effectif du royaume vers 1103.

 

            2° Guerre contre les seigneurs turbulents (1108 à 1130) – A la mort de son père, en 1108, Louis VI était âgé de 27 ans. Ce dernier, à l’instar de Philippe I°, fut un souverain actif, qui passa de nombreuses années à guerroyer. C’est pourquoi les contemporains le surnommèrent le Batailleur ou l’Eveillé.

Toutefois, frappé par l’embonpoint à la fin de sa vie, tout comme son père, Louis VI fut aussi surnommé le Gros.

Louis VI le Gros, par Jean DE TILLET, XVI° siècle.

 

a) Le sacre de 1108 : suite au décès de Philippe I°, en juillet 1008, Louis VI s’empressa de se faire couronner. En effet, le jeune souverain craignait que son demi-frère Philippe ne tente d’usurper le pouvoir.

 

Louis VI se rendit alors à Orléans, recevant la Saint onction des mains de Daimbert, archevêque de Sens. Toutefois, comme cette cérémonie se déroulait traditionnellement à Reims, Raoul le Vert, archevêque de la ville, envoya au jeune roi une lettre de protestation (à noter que Louis VI n’avait pas voulu être sacré à Reims car Raoul le Vert n’avait pas été reconnu par Philippe I°).

Le sacre de Louis VI, par Jean Fouquet, enluminure issue de l'ouvrage Grandes chroniques de France, Paris, France, XV°siècle (à droite de l'image, l'on peut apercevoir le roi d'Angleterre Henri I° Beauclerc.).

 

b) Guerre contre Philippe (1009) : depuis maintenant plusieurs années, les rois de Francie[4] avaient réussi à agrandir le domaine royal. Toutefois, ce dernier hébergeait plusieurs petits seigneurs, d’ailleurs souvent plus brigands que seigneurs, qui, fièrement retranchés derrière leurs châteaux, ne respectaient guère l’autorité de la couronne.

 

Dès 1109, Louis VI s’attaqua à son demi-frère Philippe, comte de Mantes et de Montlhéry, qui rançonnait les voyageurs et les marchands se rendant à Paris. Ce dernier, sommé de s’expliquer devant une assemblée convoquée par le roi, refusa de se soumettre.

Le roi des Francs assiégea alors Mantes et Montlhéry, dont il s’empara rapidement. Philippe, quant à lui, se réfugia auprès de son oncle Amaury III, seigneur de Montfort (ce dernier était le frère de Bertrade).

Ruines du château de Monthléry, par Paul Lehugeur, XIX° siècle.

 

c) Guerre contre Hugues III, seigneur du Puiset (1111) : Hugues III, seigneur du Puiset[5], était un vassal turbulent, qui ravageait la Beauce et l’Orléanais. Ce dernier, en 1110, s’attaqua au comté de Chartres, possession de Thibaud IV, comte de Blois[6].

Ce dernier en appela donc à Louis VI, qui, après avoir réuni une assemblée à Melun, décida d’en découdre avec Hugues III.

 

Dans un premier temps, le seigneur du Puiset fut convoqué devant un tribunal afin qu’il réponde des accusations portées contre lui ; toutefois, comme Hugues ne s’y présenta pas, le roi des Francs ouvrit les hostilités.

Louis VI contre les seigneurs brigands, par Paul Lehugeur, XIX° siècle.

 

Dans un premier temps, Louis VI fit ériger une forteresse à Toury, près du Puiset, qui fut administrée par Suger ; puis le roi des Francs vint assiéger le château de son rival.

En 1111, Hugues fut finalement contraint de faire reddition. Il fut alors arrêté et emprisonné à Château-Landon.

 

Quelques années après, Eudes, comte de Corbeil, l’oncle d’Hugues III, mourut. Le seigneur du Puiset négocia sa libération en échange des terres du défunt.

Louis VI accepta de libérer son prisonnier, mais Hugues III, une fois retourné dans ses Etats, chercha à nouer des alliances contre le Capétien.

Le roi des Francs revint alors au Puiset, vainquit Hugues III, et l’enferma à nouveau[7].

 

d) Guerre contre Enguerrand de Boves, comte d’Amiens et sire de Coucy (1115) : au printemps 1115, Louis VI se trouvait à Amiens afin de défendre les habitants de la ville contre Thomas de Marle, fils d’Enguerrand de Boves, comte d’Amiens et sire de Coucy.

 

Le comte d’Amiens et son fils refusant de reconnaitre l’institution communale, adoptée en 1113 (c'est-à-dire l’indépendance de la cité vis-à-vis du comté), Louis VI assiégea la forteresse de Castillon, qui surplombait Amiens.

Cette dernière tomba après deux années de siège.

 

A la mort d’Enguerrand de Boves, en 1117, le roi des Francs céda le comté d’Amiens à Adèle de Vermandois, veuve de son frère Hugues[8].

 

e) Guerre contre Guillaume VI, comte d’Auvergne (1122-1126) : Guillaume VI, comte d’Auvergne, était hostile à Aimeri, évêque de Clermont. Ainsi, il avait fait ériger la forteresse de Montferrand, afin de pouvoir contrôler la cité de son rival, et s’était emparé de la cathédrale Notre-Dame-du-Port.

 

Isolé, Aimeri fit alors appel à Louis VI le Gros en 1122, qui décida d’en découdre avec le comte d’Auvergne. Le roi des Francs, réunissant son armée, pilla la Limagne puis pénétra dans Clermont. Il contraignit alors Guillaume VI à se réconcilier avec Aimeri, lui rétrocédant la cathédrale.

A noter que cette expédition était exceptionnelle, car les rois de Francie n’étaient plus intervenus au sud de la Loire depuis la fin de l’époque carolingienne.

 

Mais en 1126, la querelle entre le comte d’Auvergne et l’évêque de Clermont reprit. Louis VI redescendit alors en Auvergne, assiégeant Montferrand.

Toutefois, Guillaume IX de Poitiers, duc d’Aquitaine, suzerain de Guillaume VI, afin de mettre en place une médiation. Finalement, Guillaume VI prêta hommage à Louis VI, qui rentra à Paris[9].

 

f) Guerre contre Thomas de Marle (1130) : Thomas de Marle, furieux d’avoir été évincé de l’héritage de son père, fit alliance avec Baudouin IV, comte de Hainaut[10].

En 1130, il tua Henri, seigneur de Chaumont-en-Vexin, un des fils d’Hugues et d’Adèle de Vermandois.

Raoul I°, comte de Vermandois, décida alors d’en découdre avec Thomas de Marle, bénéficiant du soutien de Louis VI le Gros. En fin d’année 1130, les deux hommes mirent le siège devant la forteresse de Coucy, où s’était réfugié Thomas de Marle. Ce dernier, blessé lors d’une attaque, mourut en fin d’année.

 

            3° Guerre contre l’Angleterre (1108 à 1127) – Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, avait envahi l’Angleterre en 1066[11]. A sa mort, en 1087, il partagea son héritage entre les fils qu’il avait eu avec Mathilde, fille du comte de Flandre : Robert Courteheuse[12], Richard (rentré dans les ordres en 1066), Guillaume II le Roux, et Henri (surnommé Beauclerc, ce qui signifie qu’il était savant).

 

a) Petite histoire de l’Angleterre, de la mort de Guillaume I° à la capture de Robert Courteheuse (1087 à 1106) : Robert s’étant révolté contre son père, avec le soutien de Philippe I°, il reçut le duché de Normandie ; Guillaume II le Roux eut le royaume d’Angleterre ; et Henri, ne recevant pas de terres, toucha 5 000 livres d’argent en dédommagement.

 

Toutefois, Guillaume II mourut d’un accident de chasse (peut être s’agissait t’il d’un meurtre ?) à l’été 1100[13]. Son cadet, Henri, profita de cet évènement pour se faire couronner roi d’Angleterre, à une époque où son aîné, parti pour la croisade, se trouvait encore en Terre sainte.

 

En 1105, le nouveau roi d’Angleterre somma son frère de lui remettre le duché de Normandie, en échange d’une importante somme d’argent. Toutefois, Robert refusa, et Henri, traversant la Manche l’année suivante, remporta la bataille de Tinchebray. Vaincu, Robert Courteheuse fut emprisonné jusqu’à sa mort dans le château de Cardiff, au pays de Galles[14].

 

b) Première offensive contre la Normandie (1113) : toutefois, Robert Courteheuse avait un fils encore jeune, nommé Guillaume (ce dernier fut surnommé Cliton, un latinisme désignant un prince de sang royal). Au grand dam d’Henri, l’enfant fut enlevé par un chevalier normand, qui le porta à la Cour du roi de France.

 

Louis VI, souhaitant comme son père jouer des rivalités dans la famille du Conquérant, fit de Guillaume Cliton son protégé, d’autant qu’Henri Beauclerc avait refusé de prêter hommage au roi des Francs.

Une première offensive contre la Normandie fut lancée en 1113, à laquelle participèrent Foulques V le Jeune, comte d’Anjou[15] ; et de Baudouin VII, comte de Flandre[16].

Louis VI en expédition, par A. DE NEUVILLE, gravure issue de l'ouvrage Histoire de France, par François Guizot, 1875.

 

Toutefois, cette première offensive fut un échec. Ainsi, le roi de France et ses alliés furent contraints de reconnaitre la domination d’Henri Beauclerc sur la Normandie.

 

c) Seconde offensive contre la Normandie (1119) : Guillaume Cliton, réfugié à la Cour de Baudouin VII de Flandre, fut fait chevalier en 1118. A compter de cette date, il lança plusieurs raids contre la Normandie, bénéficiant parfois du soutien des seigneurs locaux.

 

L’année suivante, une nouvelle coalition se forma contre Henri Beauclerc, regroupant Louis VI, Foulques V d’Anjou et Baudouin VII de Flandre.

 

Marchant vers la Normandie, les coalisés affrontèrent l’armée normande lors de la bataille de la Brémule, en 1119.

L’affrontement fut une mêlée sanglante, qui ne fut pas à l’avantage des Francs. La chronique raconte, alors que le roi des Francs était entouré d’ennemis, qu’un Normand s’empara de la bride de son cheval en s’écriant : le roi est pris ! Toutefois, Louis VI abattit sa masse sur son adversaire, répliquant : on ne prend pas le roi, ni à la guerre, ni aux échecs !

 

Le roi des Francs, vaincu, fut contraint de sonner la retraite, reculant jusqu’aux Andelys. Les Normands, quant à eux, ayant fait plusieurs prisonniers d’importance, gagnèrent beaucoup d’argent grâce aux rançons.

 

Baudouin VII ayant trouvé la mort pendant la bataille, Louis VI et le comte d’Anjou furent contraints de faire la paix avec Henri Beauclerc en 1120, reconnaissant une fois encore sa domination sur la Normandie.

En contrepartie, Guillaume Adelin, l’aîné d’Henri Beauclerc, acceptait de prêter hommage au roi des Francs.

 

d) Troisième offensive contre la Normandie, l’intervention de l’Empereur Henri V (1124) : en 1120, un évènement entraîna la reprise des hostilités : le naufrage de la Blanche-Nef. Ce navire, qui transportait les enfants d’Henri I° Beauclerc, coula pendant l’hiver 1120 alors qu’il traversait la Manche en direction de Londres.

 

Le roi d’Angleterre perdit plusieurs enfants lors du naufrage : Guillaume Adelin, son héritier ; ainsi que Mathilde et Richard, nés de différentes maitresses.

Dès lors, Henri Beauclerc n’avait plus qu’une fille légitime, Mathilde. Cette dernière était surnommée l’Impératrice car elle était mariée à Henri V, Empereur germanique.

 

Plusieurs seigneurs normands ayant affiché leur hostilité à Mathilde, Guillaume Cliton marcha vers le duché de Normandie en début d’année 1124.

Toutefois, l’expédition fit long feu, les insurgés tombant dans une embuscade tendue par Ranulf, comte de Chester.

 

En raison des troubles ayant éclaté en Normandie, Henri V décida d’intervenir, soucieux d’assurer les droits de sa femme sur le trône d’Angleterre.

Pénétrant en France en août 1124, l’Empereur germanique avança vers Reims.

 

A cette date, Louis VI se retrouvait dans une situation difficile, étant bien moins puissant que son homologue d’outre-Rhin. Ce dernier, pour la première fois depuis la fin de l’époque carolingienne, décida de convoquer l’ost[17].

Répondirent à l’appel Charles I°, comte de Flandre[18] ; Raoul I°, comte de Vermandois ; Foulques V, comte d’Anjou ; Hugues I°, comte de Champagne[19] ; Thibaud IV, comte de Blois ; Guillaume II, comte de Nevers ; Hugues II, duc de Bourgogne[20] ; Conan III, duc de Bretagne ; et Guillaume IX de Poitiers, duc d’Aquitaine.

Répondirent aussi à l’appel du roi des Francs les gens des communes et les milices paroissiales.

 

Louis VI, parti chercher l’oriflamme de Saint Denis[21], fit alors porter cet étendard par l’armée royale.

Henri V, faisant face à cette immense armée, préféra se retirer sans combattre. Reculant vers Metz, il rentra ensuite à Worms, sa capitale.

 

Au XIX° siècle, les historiens ont vu dans cet évènement la restauration de l’idée de patrie, ou l’éveil d’un sentiment national. Toutefois, si le terme de nation est anachronique au XII° siècle, le rassemblement de l’ost démontre que les seigneurs francs, plus fidèles à la dynastie capétienne qu’autrefois, refusaient toute idée d’ingérence étrangère.

 

e) Epilogue du conflit contre la Normandie, Guillaume Cliton comte de Flandre (1127) : en mars 1127, Charles I°, comte de Flandre, fut assassiné lors d’une messe.

Ce dernier étant décédé sans héritiers, plusieurs postulants souhaitèrent hériter du comté de Flandre.

Parmi ceux-ci, l’on retrouvait Guillaume Cliton, qui descendait des comtes de Flandres par sa grand-mère Mathilde. 

 

Louis VI, prenant une fois encore la défense du fils de Robert Courteheuse, assiégea Lille afin de faire accepter son candidat. Guillaume Cliton fut alors reconnu comte de Flandre par une assemblée de seigneurs flamands, au printemps 1127.

 

Toutefois, Guillaume Cliton mourut l’année suivante, alors que des insurrections avaient éclaté dans la région. Son successeur fut Thierry d’Alsace, fils de Thierry II, duc de Lorraine et de Gertrude (cette dernière était la fille de Robert I°, comte de Flandre).

 

Louis VI, qui avait mobilisé ses armées pour défendre Guillaume Cliton, fut placé devant le fait accompli. En 1128, il décida de sonner la retraite, après avoir reçu l’hommage de Thierry d’Alsace.

 

            4° Dernières années de règne de Louis VI (1129 à 1137) – De son mariage avec Adélaïde, fille du comte de Savoie (1115), Louis VI eut plusieurs enfants : Philippe (né en 1116), Louis VII (1120), Henri (1122), Hugues (décédé en bas-âge, vers 1122), Robert (vers 1125), Pierre (vers 1126), Constance (vers 1128), Philippe (vers 1132) et une fille décédée jeune.

 

a) Décès de Philippe, Louis associé au trône (1131) : Philippe, l’aîné, fut associé à la couronne en avril 1129 ; toutefois, il mourut d’un accident de cheval à la mi-octobre 1131, sa monture ayant été effrayée par un cochon qui vagabondait dans les rues.

Gisant de Philippe de France, vers 1263, église saint Denis.

 

Ainsi, la succession échut à Louis, son cadet, qui comme ses frères était destiné à la vie ecclésiastique. Ce dernier fut alors couronné à Reims à la fin octobre 1131 par le pape Innocent II.

 

En juillet 1137, le jeune Louis fut fiancé à Aliénor, fille de Guillaume X[22]. Ce dernier n’ayant pas d’héritiers mâles, le duché d’Aquitaine devait donc revenir à sa fille. Cette importante alliance matrimoniale devait permettre à la dynastie capétienne de reprendre pied dans les Etats du sud de la Loire.

 

b) Décès de Louis VI (1137) : Louis VI, affaibli par l’embonpoint et des infirmités précoces, mourut en août 1137, alors qu’il luttait contre un seigneur pillard, près de Gien.

 

Le défunt, âgé de 56 ans, fut alors inhumé dans la basilique Saint Denis.

Louis VI, qui avait combattu tout au long de son règne, laissait derrière lui un royaume régénéré, unifié, et en pleine extension. Ainsi, ce souverain peut être considéré comme le premier maillon d’une chaîne, qui au fil des siècles, aboutit à la fondation de la monarchie absolue. 

Gisant de Louis VI le Gros, vers 1263, église saint Denis.

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[1] Pour en savoir plus sur le règne de Philippe I°, cliquez ici.

[2] Pour en savoir plus sur la guerre contre la Flandre, voir le b), 2, section IV, chapitre premier, les Capétiens.

[3] Pour en savoir plus sur le second mariage de Philippe I°, voir le 3, section IV, chapitre premier, les Capétiens.

[4] Suite au partage de 843, l’Empire carolingien fut divisé en trois entités : la Francie occidentale pour Charles le Chauve, la Francie médiane pour Lothaire, et la Francie orientale pour Louis le Germanique. Toutefois, la Francie médiane disparut en l’espace de quelques années, et le terme de Francie orientale laissa peu à peu sa place à celui de Germanie. Ainsi, la Francie occidentale fut peu à peu appelée Francie. Pour en savoir plus sur le partage de 843, voir le b), 2, section II, chapitre troisième, les Carolingiens.

[5] Ce dernier était le petit-fils d’Hugues Blavons, seigneur du Puiset, qui s’insurgea contre l’autorité royale en 1079. Voir à ce sujet le d), 2, section IV, chapitre premier, les Capétiens.

[6] Ce dernier était le fils d’Etienne II, comte de Blois, mort en Terre sainte peu après la première croisade.

[7] Ce dernier, finalement libéré, partit vers la Terre sainte, où il mourut en 1132.

[8] A noter que ce dernier était décédé en Terre sainte en 1102, peu après la première croisade.

[9] Si les Capétiens ne régnaient que sur le domaine royal, correspondant à l’actuelle région parisienne, ils restaient roi de Francie. Ainsi, les seigneurs du royaume étaient tenus de prêter hommage au roi des Francs, reconnaissant ainsi sa suzeraineté.

[10] Ce dernier était le petit fils de Baudouin II de Hainaut, qui avait perdu la Flandre en 1072. Voir à ce sujet le b), 2, section IV, chapitre premier, les Capétiens.

[11] Pour en savoir plus sur la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant, cliquez ici.

[12] Ou Courte botte, ce qui signifie qu’il était petit.

[13] Pour en savoir plus sur le règne de ce souverain, cliquez ici.

[14] Robert mourut en 1134, après 25 ans de détention.

[15] Ce dernier était le fils de Foulques IV d’Anjou.

[16] Ce dernier était le petit fils de Robert I°, comte de Flandre (ce dernier était le beau-père de Berthe, mère de Louis VI).

[17] Ost provient du latin hostis (« ennemi »). Pendant le Moyen-âge, le terme fut utilisé pour désigner une armée ennemie, puis une armée. Tous les vassaux du roi de France étaient tenus d’y participer. Cependant, en raison de l’affaiblissement du pouvoir royal, l’ost ne fut plus convoqué pendant plusieurs siècles.

[18] Ce dernier avait succédé à Baudouin VII en 1119. Ce dernier, fils de Knut IV, roi de Danemark, était par sa mère le petit-fils de Robert I° de Flandre.

[19] Ce comté, créé en 1102, résultait de l’union des comtés de Meaux et de Troyes.

[20] Rappelons que les ducs de Bourgogne descendaient de Robert, fils de Robert II le Pieux. Pour en savoir plus à ce sujet, voir le a), 2, section III, chapitre premier, les Capétiens.

[21] L’oriflamme de Saint Denis était un étendard de soie rouge (d’où son nom). Il donna son nom aux étendards verticaux, dont les extrémités se terminent par deux ou trois pointes.

[22] Ce dernier était le fils de Guillaume IX.

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