Car un pays sans passé est un pays sans avenir...

 
Mythologie
 
 

 

 

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Les mensonges de l'Histoire


La guerre de Sécession, gentils abolitionnistes contre méchants esclavagistes

La guerre de Sécession américaine (baptisée Civil war en anglais), qui dura de 1861 à 1865, est un conflit qui opposa les Etats du Nord à ceux du Sud, sur la question de l'esclavage. En effet, le Nord, sous la houlette du président Abraham Lincoln[1], était favorable à une abolition de cette pratique ; alors que le Sud, resté plus rural, y était opposé.

Cependant, lorsque l'on évoque cette guerre, l'on a tendance à représenter le Nord comme faisant partie du camp des « gentils », livrant un terrible combat au nom de l'égalité contre les Etats du Sud, jugés racistes et esclavagistes.

Ainsi, le Nord fut-il véritablement animé de bonnes intentions ? Ou bien l'Histoire n'est-elle pas aussi simpliste ?

Représentation symbolique de l'affrontement entre le Nord et le Sud. 

 

Les Etats-Unis d'Amérique, qui avaient proclamé leur indépendance vis-à-vis de l'Angleterre le 4 juillet 1776, parvinrent à remporter la guerre d'indépendance[2] à l'automne 1783, grâce à l'aide de la France. Les Treize colonies, qui s'étaient développées sur la côte atlantique sur l'impulsion des colons britanniques, se transformèrent alors en treize Etats, qui se regroupèrent afin de former la Confédération américaine (cette constitution avait été adoptée par le Congrès Continental[3] pendant le conflit).

Cependant, la Confédération fut rapidement la cible de critiques, son fonctionnement étant bien trop lourd. En effet, si les Etats se devaient une assistance mutuelle en cas de guerre, les anciennes colonies restaient très indépendantes : ainsi, ces dernières conservaient leur souveraineté, pouvaient faire la guerre de façon autonome en cas d'agression, disposaient chacune d'une voix au Congrès (système qui avantageait les petits Etats par rapport au gros, car il n'y avait pas de représentativité en terme de population), etc. Par ailleurs, le Congrès Continental ne disposait pas de pouvoir fiscal ou commercial (ce dernier ne gérait que les relations diplomatiques), et les articles de la constitution ne pouvaient être modifiés qu'après un vote à l'unanimité.

Au printemps 1787, une partie des députés du Congrès Continental travaillèrent à l'élaboration d'une nouvelle constitution, permettant de faire des Etats-Unis un Etat moderne. Le texte, outre une séparation des trois pouvoirs et l'adoption d'un système bicaméral[4], prévoyait aussi l'abolition de l'esclavage et l'égalité entre tous les citoyens. Cependant, souhaitant gagner du temps, les députés furent contraints de faire des compromis, et la clause fut annulée. Finalement, la constitution des Etats-Unis fut adoptée en septembre 1787[5].

 

A noter qu'à la fin du XVIII° siècle, le territoire des Etats-Unis, loin d'être ce qu'il est aujourd'hui, ne s'étendait que sur la côte atlantique. Dans un souci d'équité, l'on comptait autant d'Etats esclavagistes que d'Etats libres. Cependant, en 1818, le Missouri annonça sa volonté de rejoindre l'Union au côtés des Etats esclavagistes. C'est ainsi que fut adopté le compromis du Missouri en 1820, à l'instigation du démocrate Henry Clay, prévoyant de détacher le Maine du Massachussetts (deux Etats libres) afin de faire contrepoids, mais aussi de fixer la frontière entre le Sud et le Nord sur le 36° parallèle.

Mais, trente ans plus tard, la Californie, bien que située au sud, annonça sa volonté de faire partie de l'Union en tant qu'Etat libre. Les députés du sud, favorable à un découpage de la Californie, furent finalement déboutés, et Henry Clay parvint à faire adopter le compromis de 1850, prévoyant de dédommager les Etats du Sud en renforçant le Fugitive Slave Act[6] (ou « loi sur les esclaves fugitifs »). Les territoires du Nouveau-Mexique et du Texas, quant à eux, devaient se prononcer eux-mêmes sur l'adoption de l'esclavage. 

Henry Clay prenant la parole lors du compromis de 1850.

Cependant, si à cette date le Sud conservait un pouvoir politique important, bénéficiant de la majorité au Sénat, le fossé avec les Etats du Nord continuait à se creuser.

Ces derniers, bénéficiant de l'arrivée de la révolution industrielle sur le continent américain, connurent une importante croissance économique à compter de 1850. Bénéficiant d'une politique protectionniste privilégiant les échanges intérieurs, le Nord vit sa population doubler en l'espace de vingt ans, atteignant les 22 millions d'habitants en 1860. Cette croissance économique se traduisit aussi par un développement du chemin de fer, qui comptait 35 000 kilomètres de voies ferrées en 1860[7].

Les Etats du sud, bénéficiant d'un climat subtropical, étaient au contraire prédisposés à la culture des matières premières : coton, tabac, canne à sucre, produits qui s'exportaient à l'étranger et nécessitaient une importante main d'œuvre. En 1860, la situation était très déséquilibré : le pays ne comptait que 9 millions d'habitants (dont 3.5 millions d'esclaves) ; 90 % des immigrés s'installaient au Nord ; enfin, le Sud ne détenait que 20 % des capacités industrielles des Etats-Unis.

Esclaves africains dans les plantations de coton.

 

Comme nous l'avons vu plus tôt, Abraham Lincoln, résolument hostile à l'esclavage, fut élu président de la république en novembre 1860. Ce dernier avait  reçu l'investiture du Parti républicain, formé en 1854 à partir des restes du Parti Whig[8] (courant de droite libérale), du Free Soil Party (ou  « parti du sol libre », hostile à l'expansion de l'esclavagisme dans les territoires de l'ouest),  et de l'American Party (ou Know nothing, parti nativiste hostile à l'immigration).

Les républicains, n'appréciant guère la puissance politique des Etats du sud, étaient donc hostiles à la propagation de l'esclavage dans les territoires de l'ouest. Lutter contre l'esclavage était donc un moyen, pour le Parti républicain, d'évincer in fine les députés du sud. 

Le Parti démocrate, né d'une scission en 1828, avait quant à lui dominé la scène politique pendant près de trente ans. Cependant, ne parvenant pas à adopter une ligne directrice dans la querelle opposant abolitionnistes et esclavagistes, le parti présenta deux candidats aux élections présidentielles de 1860 : Stephen Douglas, un modéré, et John Breckinridge, partisan de l'esclavage.

Avant même l'investiture de Lincoln, qui se déroula en mars 1861, le Sud décida de faire sécession, donnant naissance aux Etats confédérés d'Amérique (ou Confédération, qui regroupa sept Etats en janvier 1861, puis onze au cours du printemps). Par ailleurs, les députés du Sud élurent comme président le démocrate Jefferson Davis, qui prit ses fonctions en février 1861.

Abraham Lincoln (à gauche) et Jefferson Davis (à droite).

Le continent nord-américain en 1861.

 

La guerre de Sécession à proprement parler débuta le 12 avril 1861, lorsque les Confédérés bombardèrent le Fort Sumter, situé près de Charleston, en Caroline du Sud (Etat qui avait rejoint la Confédération).

Attaque des sudistes sur le Fort Sumter. 

Malgré l'infériorité industrielle flagrante du Sud, la Confédération comptait de nombreux paysans, habitués à monter à cheval et à tirer au fusil, qui par ailleurs supportaient mieux les conditions de vie difficiles (contrairement aux soldats venus du Nord, majoritairement citadins). Par ailleurs, l'armée de l'Union ne comptait que 16 000 hommes en 1860. Les Confédérés bénéficièrent donc d'un avantage stratégique, du moins au cours des premiers mois de la guerre.

En juillet 1861, le général sudiste Robert Lee lança une première offensive, attaquant l'ennemi près de la petite ville de Manassas, en Virginie, à 60 kilomètres au sud-ouest de Washington. La bataille de Bull Run fut un premier revers pour les Nordistes, qui pensaient alors remporter une victoire facile. Ces derniers furent donc contraints de reculer à la hâte en direction de Washington, mais ne furent pas suivis par les Confédérés.

La bataille de Bull Run. 

A l'été 1862, le général George Mac Clellan, à la tête de l'armée de l'Union, pressé par Lincoln, décida de faire avancer ses troupes en direction de Richmond, capitale de la Confédération. Toutefois, ce dernier fut repoussé par le général Lee, lors de la bataille de Sept jours, livrée en juillet 1862. Suite à l'échec de Mac Clellan, Lincoln confia de nouvelles troupes au général John Pope, qui fut vaincu à son tour lors de la Seconde bataille de Bull Run, à la fin du mois d'août. Suite à cet affrontement, Lee décida alors de progresser vers le nord, en direction du Maryland, mais il fut vaincu à son tour lors de la bataille d'Antietam, en septembre 1862, faisant face à un ennemi presque deux fois supérieur en nombre. 

Au soir de la bataille d'Antietam.

En mars 1863, le recrutement volontaire n'était plus suffisant pour permettre au Nord de combattre l'ennemi. Ainsi, les députés de l'Union décidèrent d'établir une conscription, le service militaire, fixé à une durée de trois ans, concernant tous les citoyens âgés de 18 à 35 ans. A noter cependant que les conscrits étaient tirés au sort, comme cela se faisait traditionnellement en Europe, les plus fortunés pouvant échapper au service militaire en échange du paiement d'une taxe d'un montant de 300 $, ou s'ils fournissaient un remplaçant volontaire.

Le premier tirage au sort, organisé à New York au début du mois de juillet, se déroula dans le calme, mais le second, qui se tint le 13 juillet, fut perturbé par une foule en colère. Les policiers, chargés de maintenir l'ordre, furent repoussés par les insurgés, et ses derniers, semant le désordre dans la ville, pillèrent et incendièrent plusieurs bâtiments, s'attaquant aussi aux Africains, jugés responsables de la guerre contre le Sud (à noter que ces derniers, considérés comme des citoyens de seconde zone, n'étaient pas concernés par la conscription). Les Draft Riots (ou « émeutes de la conscription »), se poursuivant pendant plusieurs jours, ne furent matées qu'à compter du 16 juillet, date à laquelle plusieurs régiments militaires firent leur arrivée dans New York.   

A l'été 1863, le général Lee, tentant une nouvelle fois de porter la guerre dans le Maryland, fut stoppé par l'ennemi lors de la bataille de Gettysburg. Si les pertes sudistes restaient similaires à celles de l'Union, comme ce fut souvent le cas depuis le début de la guerre, les Confédérés étaient moins nombreux que les Nordistes, souffrant donc plus de cette hémorragie. Par ailleurs, alors que l'objectif de Jefferson Davis était d'épuiser le Nord, dans l'attente d'une aide européenne, cette dernière ne vint jamais. Suite à la bataille de Gettysburg, la France et à l'Angleterre refusèrent de s'impliquer dans une coopération hasardeuse avec la Confédération.

La bataille de Gettysburg.

Au lendemain de la bataille de Gettysburg, le général nordiste Ulysses Grant parvint à s'emparer de Vicksburg. La prise de cette ville sudiste, située sur le Mississipi, coupait en deux les Etats confédérés, rendant désormais impossible une victoire du Sud. Par ailleurs, au plus fort de la guerre, le Nord parvint à mobiliser un million d'hommes (contre à peu près 400 000 du côté de la Confédération), produisant 97 % des armes à feu du pays.

Suite à ces victoires, Lincoln confia le commandement de l'armée de l'Union au général Grant, qui entama une lente progression en direction du sud. Assiégeant pendant neuf mois les troupes du général Lee à Petersbourg, en Virginie (de juin 1864 à mars 1865), Grant permit au général nordiste Philip Sheridan de progresser vers la Géorgie. Ainsi, ce dernier s'empara d'Atlanta en septembre, puis pénétra dans Savannah en décembre. Lee, désormais menacé sur ses arrières, fut alors contraint d'abandonner Petersbourg au printemps 1865, faisant reddition à Appomatox, le 9 avril 1865.

La reddition de Lee à Appomatox (à droite, l'on peut voir le général Grant).

 

Au final, la guerre de Sécession fit aux alentours d'un million de personnes, soit  620 000 tués (360 000 côté Nord et 260 000 côté Sud, dont les deux tiers à cause de maladies), 410 000 blessés (2750 000 côté Nord et 135 000 côté Sud), ainsi qu'un nombre indéterminé de civils (peut être 50 000 ?).  Ce conflit, qui priva le pays de 8 % de sa population masculine, est aujourd'hui considéré comme le plus sanglant de l'histoire des Etats-Unis[9]. Il laissa donc d'importantes séquelles, qui reste encore vives aujourd'hui.

Lincoln, qui avait signé la Proclamation d'émancipation en septembre 1862, déclara libre tout esclave résidant sur le territoire de la Confédération[10]. Puis, il parvint à faire voter le XIII° amendement à la Chambre des représentants, en janvier 1865, interdisant l'esclavage à l'ensemble des Etats Unis.

Lincoln, partisan d'une politique d'amnistie, et soucieux de mettre en place une reconstruction pacifique des régions vaincues, fut malgré tout assassiné le 14 avril 1865 par John Booth, un acteur de théâtre partisan du Sud (le président mourut un jour plus tard des suites de ses blessures).

Son successeur, le démocrate Andrew Johnson, fut contraint de faire face dès 1866 à une majorité de républicains radicaux au Sénat et à la Chambre des représentants. Ces derniers, soucieux d'étendre leur influence sur le Sud, décidèrent alors de placer les anciens Etats confédérés sous le contrôle de l'armée.

C'est dans ce contexte que les carpetbaggers[11] (ou « porteurs de sacs en tapis », très à la mode au XIX° siècle) profitèrent de la situation confuse pour s'enrichir, en rachetant à bas prix les exploitations agricoles des anciens propriétaires du Sud, ruinés suite à l'abolition de l'esclavage. Les carpetbaggers furent aidés dans leur démarche par les scalawags (dérivé du mot « vagabond » dans l'argot anglais), sudistes qui collaboraient avec les républicains du Nord.

Caricature représentant un carpetbagger (à gauche), et sac en tapis (à droite).

Quant aux anciens esclaves africains, deux amendements, votés en 1868 et 1870, leur garantissait la citoyenneté et le droit de vote. Cependant, dès la fin du XIX° siècle, ces avancées furent remises en cause, suite à l'adoption progressive d'une taxe et d'un examen restreignant le droit de vote des anciens esclaves, et du développement d'un système ségrégationniste.

 

Ainsi, dans une logique propre au XXI° siècle, l'on a aujourd'hui tendance à assimiler lutte contre l'esclavage et lutte contre le racisme. Mais comme nous venons de le voir, les droits civiques accordés aux anciens esclaves par le XIV° et le XV° amendement furent rapidement bafoués.

Concernant le racisme, l'on peut se demander comment les Américains auraient-ils pu faire preuve de tolérance envers les populations d'origine africaine, alors que les Know nothing (que nous avons évoqué plus tôt), étaient hostiles à l'immigration irlandaise. Par ailleurs, dans le Nord, de nombreuses villes avaient adopté un système ségrégationniste dès le début du XIX° siècle : les Africains, considérés comme des citoyens de seconde zone, étaient privés du droit de vote, exclus des lieux publics, des églises, etc.

L'on peut rajouter à ces vexations les innombrables lynchages qui se poursuivirent jusqu'au XX° siècle, d'autant que jusqu'en 1865, la grande majorité des exactions contre les populations africaines se déroulèrent non au Sud, mais bien au Nord (au cours des émeutes de New York, que nous avons évoqué plus tôt, une centaine d'Africains furent assassinés[12]). 

Scène des émeutes de New York.

Lincoln lui même n'était vraisemblablement pas favorable à l'assimilation des populations africaines au sein des Etats-Unis. En effet, ce dernier fut longtemps proche de l'American Colonization Society (ou « Société de colonisation américaine »), qui organisait  le retour d'anciens esclaves en direction du Libéria, colonie fondée en 1822.

Par ailleurs, Lincoln n'échappa guère aux préjugés de son siècle, comme nous le prouve ce discours tenu en 1858 (peut être par calcul politique ?), soit deux années avant son élection à la présidence : je dirai, alors, que je ne suis pas, et n'ai jamais été, en faveur [...] d'une égalité sociale et politique des races blanche et noire. Comme je ne suis pas, et n'ai jamais été, ni favorable aux votants ou jurés nègres, ni à leur accession à des postes administratifs, ni à des mariages interraciaux [...] ; et j'ajouterai qu'il existe une différence physique entre les races blanche et noire, qui je crois les empêcheront de vivre ensemble dans une égalité sociale et politique. Et dans la mesure où ils ne peuvent vivre lorsqu'ils restent ensemble, il doit il y avoir une position de supérieur et d'inferieur, et, à l'instar de n'importe qui, je suis favorable à accorder la position de supérieur à la race blanche.  

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[1] Lincoln, né en février 1809, était issu d'une famille modeste. Faisant des études de droit, il s'établit comme avocat, dénonçant l'esclavage. Choisi par le parti républicain (qui avait été fondé en 1854) pour les élections présidentielles, Lincoln fut élu en novembre 1860, avant d'être réélu quatre ans plus tard. 

[2] Pour plus de renseignements sur ce conflit, cliquez ici.

[3] Le Congrès Continental se réunit pour la première fois en 1775, peu de temps après le début de la guerre d'indépendance américaine. Cette assemblée législative assura pendant le conflit un pouvoir exécutif et militaire.

[4] C'est à dire comprenant deux assemblées, une chambre haute et une chambre basse. Aux Etats-Unis, il s'agit du Sénat et de la Chambre des représentants.

[5] A noter qu'il s'agit d'une des plus anciennes constitutions au monde à être encore appliquée

[6] Cette loi permettait d'arrêter toute personne suspectée d'être un esclave en fuite, tout en prévoyant de lourdes amendes à l'encontre des personnes ayant apporté leur aide à des fugitifs.

[7] Grâce au chemin de fer, le trajet entre New York et Chicago ne durait plus que deux jours, contre trois semaines autrefois.

[8] Le Parti whig s'était formé en 1833 en réaction à la politique du président Andrew Jackson. A noter que la parti whig américain faisait implicitement référence au parti whig anglais (ces derniers s'opposaient à l'absolutisme royal et souhaitaient accorder plus de puissance au Parlement).

[9] Les victimes furent au nombre de 115 000 pendant la Grande guerre, contre 415 000 pendant la seconde guerre mondiale.

[10] A noter que quatre Etats esclavagistes mais restés fidèles à l'Union (le Delaware, le Kentucky, le Maryland et le Missouri) ne furent pas concernés par cette mesure.

[11] A noter que ce terme fut plus tard repris pour désigner les candidats « parachutés » dans le Sud en vue des élections.

[12] En 1865, soit deux années après ces ces exactions, l'on comptait moins de 10 000 Africains dans New York, chiffre le plus bas depuis 1820.

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